D’UN AMOUR QUI LA FLINGUE
11.
Elle fit le tour de l’île en une heure, environ.
Au menu du restau local : huîtres, poisson du jour, gâteau aux pommes.
Après le café, arrosé, elle reprit sa route, puis, trouva un coin isolé, et entre deux rochers, installa un sac de couchage pour une sieste.
Marie se réveille en sursaut ; elle a rêvé, elle se vit enfant, dans une chambre au papier peint écossais, les Lego, la chaîne stéréo à la façade de plastique, les cassettes, les 33-tours, le grand disque tout bleu, Madonna.
Elle se sentait vaseuse, le climat ne lui profitait pas, apparemment.
Elle sortit de sa retraite minérale, reprit la voiturette avec l’intention de rentrer au port.
En chemin, elle croisa un troupeau de moutons, flanqué de deux gros chiens placides, museau frétillant ; un peu plus loin, le berger.
S’approchant, elle vit un regard étrangement intense ; il ne dit rien, juste ce regard.
Elle s’éloigna ; le temps se gâtait à vue d’œil.
Arrivée au quai, le type du bateau grimaçait, désolé, mais la houle s’est levée, la mer est trop grosse, va falloir dormir là.
Pas mal le clin d’œil à Placide et Muso… « deux gros chiens placide, museau fretillant »👍👍👍
Mais bon c’était un ours brun et un renard roux 🐻🐻🐻🦊🦊🦊
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