La Bohème

Parce que si vaincre sans péril, c’est triompher sans gloire, alors gagner n’est pas jouer !
(Désolé, mais c’est mon ressenti à l’issue de ce match face à un piètre adversaire !)
En préambule de la réception alsacienne, je vous invite donc à méditer sur ce manque de turn-over issu « d’un laboratoire OM » (qui devrait obséder Igor) et à chantonner les paroles qui suivent, en contemplant ce merveilleux tableau (détourné) d’un autre Gustave (Courbet)

Lab’OM
Paroles de (St) Charles A Strasbourg (désolé…)

Je vous parle d’un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Marseille en ce temps-là
Livrait tous les combats
Jusqu’aux derniers semestres…
Et si le grand Tapie
Qui donnait son avis
Sur Waddle ou Bokšić
C’est là qu’on a connu
Les plus belles affiches
Ou l’on mettait des buts

Lab’OM, lab’OM
Ça voulait dire
Faire toujours mieux
Lab’OM, lab’OM
Nous ne perdions pas un match sur deux…

Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que clairvoyant
Sur de prochains tourments
Nous ne cessions d’y croire
Et quand quelque capos
Composaient les tifos
En l’honneur de l’étoile 
Nous lancions des « Aux armes »
Groupés autour du stade
En essuyant des larmes

Lab’OM, Lab’OM
Ça voulait dire
Tu es Boli
Lab’OM, Lab’OM
Mais nous avions plusieurs génies

Souvent il arrivait
Sur le boulevard Michelet
De passer des nuits blanches
Rejouant les gestes sans fin
Que faisait notre Papin
Du torse ou de la hanche
Et ce n’est qu’au matin
Qu’on s’asseyait enfin
Devant un café-crème
Épuisés mais ravis
Fallait qu’on aime l’OM
Et qu’on l’aimerait à vie

Lab’OM, lab’OM
Ça voulait dire, Il a vingt ans
Lab’OM, lab’OM
Mais il sera bientôt un grand!

Quand au hasard des tours
On se tapait du lourd
D’Italie jusqu’en Grèce
Personne se pissait dessus,
Rien ne semblait ardu,
Pour toute cette jeunesse
là, à la Commanderie
Je cherche cette énergie 
Dont plus rien ne subsiste
Dans les compos d’Igor
Certains semblent bien tristes
Et les cadres sont morts…

Lab’OM, Lab’OM
On a un banc 
Mais il est où ?
Lab’OM, Lab’OM
Ça ne veut plus rien dire du tout