D’UN AMOUR QUI LA FLINGUE
7.
J21 ; Marie revoit l’homme de la plage.
Elle l’a rencontré une semaine auparavant.
Un type étrange, négligé, voire cradingue, très beau sous la crasse.
Il fait des sculptures de sable : bibelots, fortifications, animaux familiers ou créatures fantastiques. Il a un talent fou ; les gens s’arrêtent longuement à chaque fois, les gosses sont pétrifiés ou comme des fous.
Marie a feint l’indifférence, mais comment paraître blasée devant tant de beauté.
Inattendue.
Le type s’appelle Christophe ; elle a fini par l’apprendre à force d’insister. Le type n’est pas mutique mais pas franchement bavard.
Christophe a des mains superbes, toutes pailletées de sa matière première, et ses gestes, prestes, sont d’une étonnante précision.
C’est fascinant, là où ça pourrait être chiant comme un film de la nouvelle vague.
Ça va Christophe, qu’elle dit, pas trop froid, comme ça, tout le temps dehors, en tee-shirt mouillé ; il ne répond pas, en général, il travaille, Messieurs-Dames, mais là, curieusement, il s’arrête, se redresse, et tout de go, moi, c’est vous que j’aimerais voir en tee-shirt mouillé, et il lui sourit, et Marie ne peut, elle-même, réprimer son sourire.
Ils n’iront pas plus loin pour le moment, mais sait-on jamais, il est possible que ça finisse en fist-fucking.
Yeeeeees ça devient chaud
Encore… jadore…
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On peut aller tout de suite au fisse foking ? 😋
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Encore… C’est trop court…. 😉
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