D’UN AMOUR QUI LA FLINGUE
13.
Ne saurait dire pourquoi, mais en zieutant longuement le notaire-toubib-agent-d’assurances, à la table du petit-dèj, Marie fut persuadée, voire convaincue, que le lascar s’était paluché toute la nuit dans le dortoir, en pensant à elle.
Petit-déjeuner frugal, du pain d’hier, des œufs, des litres de mauvais café.
Elle demanda innocemment s’il était possible de reprendre la mer ce matin, ça devrait aller ma petite dame, plus personne ne parle comme ça, merci capitaine, de rien ma petite dame, appelez-moi Jef.
Elle rassembla ses affaires et suivit le petit groupe vers la zone d’accostage.
Un lendemain de gros temps, ça donne un ciel plus beau qu’un Ruisdael.
On monte à bord, la mer n’est pas encore si calme, alors on s’inquiète, mais non ça va aller, Jef se veut rassurant, quasi paternel, mais tout le monde a bien vu la longue rasade qu’il a prise à sa flasque.
On s’en va quand même ; le roulis et le stress, on se sent mal, rapidement.
Chacun son truc, un foulard mentholé, un médoc, de la sur-ven-ti-la-tion, ou les cours de la Bourse sur son smartphone.
On finira bien par arriver, Jef connait son affaire, et malgré les rasades successives, semble agir avec sûreté.
On attend quand même la terre ferme avec impatience, fébrilité même, si bien qu’on ne voit pas, à neuf-heures, le ballet léger, irréel, et rieur de quelques dauphins gris.
OK c’est beau l’amour mais c’est quand que le Jeff se bouge….??? 😘😘😘
As tu le 06 de Marie pour que j’essaie de débloquer la situation ???? 😉😉😉
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Bande d’animaux
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