Les Comptines d’Anakin (10, et dernière)

AMAZON(E) (Feat. Lhasa, El Desierto)

Bientôt la rentrée, fidèles lectrices & lecteurs, et, avec elle, le dernier billet de cette série estivale.

Comme on quitte un amour de vacances, qu’on savait éphémère dès l’origine, nous allons retourner à nos vies séparées, avec toute l’incertitude possible, spatiale comme temporelle, Covid oblige. Un peu comme ces aventuriers à chapeau, drolatiquement incarnés par Indiana Jones, qui remontaient le cours de l’Amazone, où piranhas, souffleurs de sarbacane, et singes Tambourin s’embûchaient pour les escagasser. Tambourin ? Tamarin ? c’est caïman pareil (rire du lecteur, merci).

Amazon. Comme cette multinationale bien connue de tous, omniprésente, omnipotente, omnisciente, omnivore. Le genre d’institution économique contre laquelle tout le monde s’insurge mais que tout le monde utilise. A l’instar de notre voyeurisme footballistique devant les « évènements » de l’Allianz Riviera : on critique sévèrement mais on ne sera pas capable de boycotter la foire au pognon et le strapontin politique que devient notre football. Lay’s, Coca-Cola, Bulk, Haland, un déversoir indécent et souvent indigne où l’OM, sans chauvinisme, ne s’en sort pas si mal.

Amazones. Comme ces guerrières antiques, délurées, lubriques et léthales, légendaires et fantasmées. Il y a quelques années, j’avais imaginé un scénar intitulé MUTUM où parole et musique seraient interdites dans une cité-monde dirigée par des femmes. Les hommes y seraient réduits à une sorte d’esclavage de sous-sol, dans une ambiance à la Blade Runner, et les yeux crasseux tournés vers les palais diaphanes habitées par les maîtresses. S’oriente-t-on vers ce genre d’évolution civilisationnelle ? possible. La verrai-je de mes yeux ? peu probable.

Tout est dans tout, et réciproquement, vous le savez désormais, alors je puis vous laisser, et en guise de conclusion, je vous soumets l’énigme ci-après. Les lecteurs qui auront trouvé la solution peuvent nous écrire via le blob ; les gagnants recevront une canette vide de bière alsacienne très forte. Bonne chance ! Gros bisous les canaillous !

NA = 6,022 140 857(74) × 1023 mol−1

Publié par anakin999

Caillolais (Marseillais de l'Est), 45 au compteur, papa, fan de l'OM et locataire du Vél depuis toujours. Oscille ses émois entre Tigana et Canto, les fils du village. Rédacteur inspiré des deux mamelles de la vie : l'OM et les mamelles (de la vie).

12 commentaires sur « Les Comptines d’Anakin (10, et dernière) »

  1. Gal Gadot en amazone… 😍😍😍
    Être prisonnier au milieu de cette gente féminine… Ces guerrières !!! Euh je m’évade là
    Bref bravo mon oliv’ pour ta comptine ❤️❤️❤️

    Aimé par 1 personne

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