Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?

Notre OM doit répondre à la question footballistiquement existentielle. Comment aborder ce match face a Tottenham dans ses choix et dans les têtes ? Question à zéro, un, ou trois points.

Plusieurs options se présentent avant la prise de décision du staff et de l’effectif :

– Couteau entre les dents. On rentre dans le lard en pressing tout terrain. Ce qui est paraît-il notre nouvelle marque de fabrique, d’ailleurs. On prend les Spurs à la gorge, conscient des risques que cela implique, mais affirmant dans le même temps qu’après tout celui qui a déjà une étoile sur le maillot vient du Sud de la France, et n’a aucune raison de baisser la tête.

– En calculateur. Genre qui se contenterait volontiers du point du match nul pour un premier match de poule à l’extérieur, avec qui plus est deux matchs à domicile à suivre. Ce serait un bon lancement après tout. Bon, ça repose pas mal sur la capacité à bonifier ce point par la suite. Mais un match nul à White Hart Lane ne pourrait être considéré comme un mauvais résultat, même si ce n’est qu’un seul point.

– Dans ses petits souliers. Qui profite, dans l’humilité, de l’hymne de la Champion League et des frissons qui vont avec, et qui fait le dos rond en mode Fort Alamo en priant pour que LE contre, ou LE coup de pied arrêté qui se présentera finisse au fond des filets… Mouais, pourquoi pas. Le hold-up parfait est un scénario déjà vu en coupe d’Europe, qui ne procure pas moins d’émotions que les autres.

– Le machiavélique. Pour qui les mathématiques sont implacables, et qui, partant du principe que la défaite est courue d’avance, fait largement tourner l’équipe pour viser avant tout une victoire face à Lille lors de la prochaine journée de championnat. Après tout rester sur le podium national est l’objectif premier, Il y aura encore six points à prendre à domicile pour finir la phase aller européenne, et la porte de sortie Europa League n’est pas à négliger.

Que d’hypothèses ! Que d’inconnues dans l’équation qui se présente !

Du coup, partons de ce que l’on peut tenir pour acquis pour la résoudre :

Cette équipe a de la qualité.

Elle n’est pas favorite.

Elle ne s’est pas encore étalonnée face à un « gros morceau ».

Son jeu est plutôt lisible.

Une défaite ne serait pas catastrophique.

Elle a suffisamment de caractère pour rebondir…

… Il faut juste éviter la rouste.

Sur ces bases là, peut être serait il de bon ton de rester dans un premier temps fidèle à ses principes, de jouer son jeu autant que possible. Mais aussi de prévoir un second temps plus dans la prudence, la gestion, qui permette de préserver une victoire un peu inespérée, ou un nul encourageant, voir encore une courte défaite honorable.

La fessée n’étant pas vraiment une option sur laquelle on peut continuer à construire un projet avec toute la sérénité nécessaire.

Et comme disait le poète : « La stratégie est à la tactique, ce que le haut de forme est à la casquette. »

Et parfois il criait même « ALLEZ l’OM ! », le poète. (Si, si, y’a des témoins.)

Publié par Lanceur d'alerte

Addicte à l'OM depuis le 23/02/75, j'avais 9 ans. Un dimanche, me sachant passionné de ballon rond, un voisin propose à mes parents de m'amener au Vél, d'aller à l'OM. 3 à 1 pour l'OM. 32.000 personnes dans le stade. Jaïrzinho et Paulo César en feu... Voila !

7 commentaires sur « Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? »

  1. Un petit café à l’apéro avant le taf, c’est agréable. Je pense que tu as bien résumé ce qui trotte dans la tête des supporters , à part que je refuse la défaite calculée en LDC sauf si on est qualifié et pour cela la route sera longue et sinueuse.

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    1. C’est une option qui peut aussi servir juste au moment de la conf. d’après match. 😁Du style « Même pas mal, de toute façon nous avons un match capital contre un concurrent direct qui arrive, et le championnat reste un objectif prioritaire. » 😉

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  2. Comme expliqué en apparté je serais favorable à la même option mais inversée. D’abord on calcule, on contient, on met le pied, on reste dans le match. Ensuite quand on aura pris la mesure de l’adversaire on appuie la où ça fait mal dans les 30 dernières minutes pour chercher la victoire.

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  3. Surtout ne pas être mené 0 à 2 au bout de 15-20mn… Après des brèches, des ouvertures on en aura… Il faudra être chirurgical… Tel Gimenez ou El Condor (non je rigole !!!!)
    Il faut rester dans le match le plus longtemps possible et qui sait…

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