Penchez vous en avant et toussez, messieurs… (Psg-OM : 1-0).

Examen « approfondi » et diagnostic chiffré.

Le résultat : 3.5/10. On évite largement la rouste. C’est zéro point quand même, mais face à une armada gonflée aux anabolisants étatiques de pétro-dollars qui passe les contrôles antidopages financiers avec une liasse glissée dans la raie… Y’a franchement rien d’humiliant.

La manière : 6.5/10. Pas de quoi rougir de la performance réalisée, un nul aurait tout aussi bien pu conclure les débats. Pour cela, il aurait fallu ne pas jouer à 12 contre 11, puis à 12 contre 10.

Les occasions : 5/10. Nettement moins tranchantes et moins nombreuses que celles de l’adversaire, elles auraient tout de même pu se terminer par deux fois sur le point de craie au centre de la surface, si certains n’avaient pas oublié leur labrador.

La tactique : 5.5/10. Rien de neuf sous le soleil. Toujours le même dispositif qui laisse du temps de repos aux analystes adverses. La proximité Harit/Sanchez est maintenue, reste plus qu’à trouver un troisième larron.

L’animation : 4/10. Le pressing haut est bien présent… par phases, mais la percussion offensive fît le plus souvent défaut, ainsi que le replacement défensif qui ne bénéficia que rarement d’un premier rideau au milieu pour endiguer les contres.

Le caractère : 2/10. Pressing intermittent dénué d’un impact digne d’un classico. Notre effectif est bien brave, mais sur le but, Verratti montre ce qu’est le sacrifice. Même chose pour Sanchez qui donne la leçon à Veretout niveau replis et tacle défensif. Ce n’est pas normal. Tout comme il est anormal que Turpin « la vaseline » ne subisse pas un pressing puissant de tout le groupe sur ses accès de cécité.

L’arbitrage : 10/10. Nickel ! Pas de surprise.
Comme on l’attendait, fidèle au rendez-vous. C’est là que l’on reconnaît les pointures, ceux qui répondent présent dans les grands moments. Ceux que l’événement n’effraie pas et qui peuvent assumer de ne pas avoir de figure en mondiovision.

L’adversaire : 4/10. Rien d’insurmontable en fait. Le sentiment qu’une fulgurance est possible à tout moment est présent, mais au final l’équipe est coupée en deux dans un dispositif expérimental où les trois milieux livrés à eux-mêmes ont su rester à flot.

L’ambiance : 2/10. Sans nos supporters la fête est moins folle, mais qui peut décemment reprocher aux autorités de ne pas prendre de risques avec les mous du bulbes qui garnissent ça et là nos gradins ?
À noter une banderole insultante que nous devrions chercher à récupérer. Il n’y a que deux mots à changer et on pourra l’afficher au Vélodrome dans quelques semaines. Recycler : un geste pour la planète.

L’homme du match : 8/10. Pau Lopez. Le meilleur joueur sur le terrain, huit arrêts déterminant. Dommage pour nous, mais surtout pour lui que cela n’ait pas suffit, il méritait de ramener au moins un point à la maison.

Le boulet du match : 2.5/10. Veretout. Certes Harit est blâmable pour sa perte de balle assassine, mais le petit Jordan mérite pour l’ensemble de son œuvre de faire un séjour en tribune de quelques semaines, histoire de montrer que les mêmes raisons produisent les mêmes effets pour tout les joueurs. Pas que pour ceux qui n’ont pas la carte…

Le truc en plus : 4. Comme les 4 points sur 12 pris lors des dernières semaines de championnat. 4 comme le nombre de matchs restant à jouer dans cette compétition avant la trêve du sale mondial. 4 comme le nombre point qui nous sépare de la deuxième place. 4 enfin comme notre nouvelle place au classement.

Vous pouvez remonter votre pantalon.

Publié par Lanceur d'alerte

Addicte à l'OM depuis le 23/02/75, j'avais 9 ans. Un dimanche, me sachant passionné de ballon rond, un voisin propose à mes parents de m'amener au Vél, d'aller à l'OM. 3 à 1 pour l'OM. 32.000 personnes dans le stade. Jaïrzinho et Paulo César en feu... Voila !

4 commentaires sur « Penchez vous en avant et toussez, messieurs… (Psg-OM : 1-0). »

  1. Je suis à 100% d’accord avec toi, j’aurai même rajouté une mention spéciale à Mbemba pour son match et une autre pour Gigot qui devrait enlever son bandeau qui lui comprime trop le cerveau car il prend un rouge sans même toucher la danseuse

    Aimé par 3 personnes

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