A jamais Olympiens 1 : Chris Magic WADDLE : le rosbeef A.O.C.

3 saisons… En 3 saisons 140 matchs et 27 buts, un anglais aura marqué à vie l’histoire de notre club.

Premier trimestre 1989, Nanard se rend à White Hart Lane pour superviser Paul WALSH, l’avant-centre de Tottenham Hotspur.

« Je vois trois joueurs. WALSH, pour qui j’étais venu mais qui ne me convainc pas. GASCOIGNE, phénoménal. Mais on a déjà des joueurs comme lui. Dans un style différent, peut-être pas aussi bon, mais on a. Et puis je vois WADDLE. Il passe la plupart de son temps les yeux en l’air parce que ses coéquipiers jouent en kick & rush. Mais à chaque fois qu’il touche la balle… C’est magique, d’un autre monde. Donc outre son efficacité, il ajoute le spectacle. Et les gens qui viennent au stade viennent pour le spectacle. » Bernard TAPIE- source lecorner.org.

Eté 1989, suite à l’échec de la venue du petit argentin au doux prénom de Diego Armando, et disposant donc d’une place en attaque (place inutilisée pour un étranger dans l’effectif jusqu’à l’arrêt Bosman en 1995), et désireux de s’offrir une « star », Monsieur TAPIE officialise la signature de l’ailier anglais de Tottenham Hotspur pour 45 millions de francs, soit 7 M€ (ou plutôt 10 M€ si l’on compte de l’inflation).

Mais quel est donc ce joueur frêle aux allures nonchalantes, inconnu du grand public ?

« Atypical » comme diraient les congénères de la nouvelle recrue, atypique de par sa dégaine mais aussi de par son parcours chaotique.

Chris vit le jour le 14 décembre 1960 dans la région North East de l’Angleterre à Felling (« We’ve got a feeling » en duo avec Basilou ? Ah non ça n’a rien à voir).

Très tôt, il arpente de nombreux clubs amateurs de la région tels que Pelaw Juniors, Whitehouse SC, Mount Pleasant SC, HMH Printing, Pelaw SC, Leam Lane SC, Clarke Chapman et Tow Law Town à l’été 1978. Amateur il travaille dans une usine de saucisses et tourtes à la viande, il effectue des essais non concluants dans les clubs anglais de Sunderland AFC et Coventry City car il est déjà jugé trop frêle. Son travail à l’usine qui implique des travaux de force lui permet de développer un peu son corps et il grandit d’un coup.

Newcastle United répond finalement favorablement à son essai et recrute le jeune amateur WADDLE pour mille livres (1100 euros). Après quatre saisons en équipes réserves et une cinquième en équipe, Chris devient une pièce indispensable pour son coach Arthur COX. À Newcastle, ses partenaires d’attaques ont pour noms Kevin KEEGAN et Peter BEARDSLEY.

Ete 1985, Tottenham débourse 590 000 livres (650 000 euros), pour tenir l’aile droite de son attaque et pour approvisionner en caviars Clive ALLEN.

A ses premiers pas sur le sol français, il fut victime d’un incroyable imbroglio.

À son arrivée à l’aéroport de Marignane, tout le monde le prenait pour le chanteur des Pink Floyd, le groupe devant se produire le soir-même au Vélodrome. Mais non, il s’agissait bien de Chris WADDLE.

Recruté comme tête de vitrine pour le nouveau club champion de France, l’anglais débute le championnat au ralenti, il semble à cours et emprunté.

« J’ai le souvenir de voir arriver du jour au lendemain Waddle à l’entraînement, il débarque sans faire la préparation physique à 15 jours de la reprise du championnat, directement d’Angleterre. Il n’était même pas blanc, il était transparent. Il avait aussi 5 kilos de trop suite à ses vacances. Il devrait faire 35°C et on a cru qu’il allait mourir à l’entraînement. en plus quand tu arrives dans un nouveau club tu as envie de te montrer, donc il galopait un peu plus et il était violet et il était allait sous la douche froide directement après l’entraînement. Il a vachement souffert de la chaleur. On lui avait même installé une clim car il n’arrivait pas à dormir et il arrivait avec les cernes le matin à l’entraînement. » Eric DI MECO– Source SFR Sport

« J’étais arrivé hors de forme, alors que les autres s’étaient préparés en altitude. J’ai souffert du dépaysement, de la canicule. Ma femme était rentrée en Angleterre parce que la vie à l’hôtel était trop pénible avec le bébé et j’avais emménagé chez Jean-Pierre PAPIN, qui m’apprenait le français et qui, pour me donner le moral, me mentait quand on me critiquait dans les journaux en me racontant qu’on pensait que j’étais sur la bonne voie. » C. WADDLE – source la Provence

« Il arrive une semaine après le départ de Klaus ALLOFS, qui sortait d’une saison extraordinaire, où il s’entendait à merveille avec Jean-Pierre PAPIN. Sincèrement, on n’avait aucune idée de qui pouvait bien être ce mec. Et on ne comprenait pas ce choix » Gaëtan HUARD – Source passed.fr

16ème journée, OM – PSG le 27 octobre 1989.

Face au Paris Saint-Germain, l’Olympique de Marseille aurait la bonne idée de s’imposer. On joue la 35e minute, et sur un corner repoussé par la défense parisienne, Éric DI MECO ne se pose pas de question et rebalance dans le paquet. À la réception du long ballon, Chris WADDLE se retrouve seul face au but. Il a su se faire oublier, et le voilà maintenant avec tous les regards braqués sur lui, en train de voler vers le but. Le contrôle de la poitrine est parfait, mais Joël BATS sort très vite sur lui. Pas grave, l’Anglais a déjà trouvé la parade pour tromper son vis-à-vis. Un coup du sombrero et voilà le portier parisien dans le vent. Le ballon monte haut, les défenseurs reviennent fort dans son dos, mais WADDLE ne panique pas. D’une talonnade de la semelle, il pousse tranquillement le ballon au fond des filets. Il a failli manquer son dernier geste, mais tout le monde s’en fout. Le but est sublime. Et terriblement représentatif du joueur et de l’homme qu’est Chris WADDLE

Il marque alors son 3ème but sur sol français après celui à Toulouse (3ème journée défaite 2 à 1) et celui à Toulon (11ème journée victoire 4 à 0)… mais le premier dans son antre du Vél.

l’Anglais est définitivement adopté par les supporters marseillais qui aiment son jeu, son sens du spectacle et du dribble et surtout le fait qu’il ne se prenne pas au sérieux.

« Un court instant, je me suis demandé si je n’étais pas hors-jeu, mais j’ai toujours appris à agir d’abord et à voir après si l’arbitre siffle. J’ai donc anticipé la sortie de Joël Bats en voyant qu’il montait vers moi après une hésitation. Je l’ai lobé et j’ai poussé le ballon dedans en ratant presque ma talonnade. C’était purement instinctif. »

« C’est vrai, si j’avais marqué différemment, on n’en parlerait pas trente ans plus tard. Mais je le répète, ce n’était pas pour me moquer des joueurs de Paris, que je respectais. À l’OM, j’ai souvent été habité d’une immense confiance, mais pas encore à cette époque-là. Je faisais des feintes, quand je ratais un ballon, je me moquais de moi-même en imitant des oreilles d’âne. Serait-ce possible aujourd’hui ? Je ne sais pas, avec les réseaux sociaux, on tombe vite dans la critique méchante. J’aimais le spectacle. Si le foot est populaire, ça vient de ça… » Chris WADDLE – source la Provence

« Au début, on m’a mis à gauche puisque j’étais gaucher. Puis en soutien derrière Jean-pierre PAPIN. Et un jour, lors d’un entraînement de milieu de semaine après quelques journées, GILI vient me voir avec Jean-pierre BERNES (le directeur général de l’OM) pour traduire ses propos. Ils me tendent une feuille avec un terrain dessiné et un stylo et me demandent où je veux jouer. Je fais une croix sur l’aile droite, mon poste habituel en Angleterre. Il m’a montré l’axe, et m’a redemandé : ‘Tu es sûr, tu ne veux pas jouer là ?’ ; ‘Non, à droite’. Gérard a dit : ‘OK, si c’est là que tu te sens le mieux, tu vas jouer là’. Et c’est comme ça que j’ai retrouvé mon vrai poste. » Chris WADDLE – source lecorner.org

Technicien très affûté, cet homme de duel, de provocation, de dribbles courts, de feintes, d’accélérations, Michel HIDALGO le qualifiait néanmoins de “latin” dans son football. WADDLE était un ailier de l’ancienne tradition, qui cherchait avant tout la passe, la subtile touche de balle, la caresse, la souplesse et la précision plutôt que la puissance. Magic Chris, c’étaient des caviars à ses attaquants, notamment Jean-Pierre PAPIN avec qui il a formé un duo (voire un trio avec Abedi PELE) amical et footballistique qui a affolé les défenses de D1 et de C1. Magic Chris, c’étaient des gestes subtils…

C’est peu dire que Chris a su donner le sourire au public du Vélodrome par le spectacle qu’il pouvait lui offrir. Il était un clown qui ne cessait de distraire les tribunes par ses grimaces et ses mimiques, tirant la langue à la caméra, mimant le nageur après une glissade sur une pelouse mouillée ou cachant son visage grossièrement après un geste raté.

« C’est le joueur le plus fantasque et le plus imprévisible que j’ai connu. C’était un démon » Jean-Pierre PAPIN

« Il arrêtait le ballon et attendait que le défenseur vienne. Il partait à gauche sans le ballon et le défenseur le suivait. Il repartait chercher la balle et partait à droite, c’était incroyable. Tout le monde se faisait embarquer, même si tu le connaissais. Si tu ne prenais pas le ballon avant lui, tu étais dans la merde »

« Ses conneries sur le terrain n’étaient jamais agressives, méchantes ou irrespectueuses. Je n’ai aucun souvenir d’un adversaire qui l’a mal pris. J’ai jamais vu un mec essayer de l’attraper, de lui faire mal après un dribble un peu osé. Les mecs avaient plus peur d’être ridicules qu’autre chose » Gaetan HUARD

Unique en son genre, culotté et jamais en proie au doute, Chris WADDLE est là pour faire le show, pour faire le clown. À Metz, sur un terrain gelé, il déborde dans son couloir et mime un patineur de vitesse, une main dans le dos et l’autre qui lui donne l’équilibre. Le stade entier rit et applaudit, même les Messins. Car la vraie force de Chris WADDLE est là : il sait se faire aimer de tout le monde, à tel point qu’il fait partie des rares Marseillais à avoir eu le droit à son ovation au Parc de Princes.

Dans son quotidien, le clown redoublait de plus belles avec ses potes PAPIN et Basile BOLI.

« C’est un bon vivant, qui aime partager les choses, toujours prêt à faire des conneries. Et comme on était plusieurs boute-en-train dans le vestiaire, c’était hyper intéressant à vivre, ça créait une osmose incroyable » Jean-Pierre PAPIN

« À table, tu sais que tu vas en finir plein le tee-shirt. En avion, tu vas te faire réveiller par un verre d’eau en pleine gueule. Dans le vestiaire, tu vas rentrer à poil chez toi parce qu’il t’a piqué toutes ses affaires. C’était la surenchère permanente, et Chris n’avait pas de limites » Gaetan HUARD

Bienque ses clownerie soient encré en lui, Chris est un type simple, sympathique, attendrissant, adoré et adulé par tout le monde.

« Moi je viens de Marseille et je me souviens d’une de mes premières soirées dans un bar où m’a sœur m’avait emmené en 1993. On avait retrouvé des potes à elles, ils étaient accompagné de Chris WADDLE et Philippe VERCRUYSSE. Hormis le tour de poitrine d’une de leurs « copines », ce qui m’a le plus impressionné, c’est évidemment la coupe de Chris. Le mec était forcément fan de métal ou d’André AGASSI. Le lendemain, on peut dire que j’ai crâné au collège » Florent LYONNET co-leader du groupe Jamaica – source sofoot

« J’étais en retard pour aller à l’entraînement. Un policier m’arrête et commence : ‘Vous savez à quelle vitesse vous allez?’ Puis il s’est arrêté et m’a regardé, ‘WADDLE ?’. Il a déchire la contravention pour excès de vitesse et m’a demandé de le signer, se souvient-il. Avant de partir, l’officier m’a demandé pourquoi j’étais en retard. Je lui ai dit que l’entraînement avait commencé depuis 15 minutes. Il m’a dit de le suivre, a commencé à allumer les gyrophares et m’a escorté. » Chris WADDLE – source Daily mail

« On me poursuivait dans les centres commerciaux comme avec des cris d’écolières. Vous êtes en train de passer par les issues de secours et de sauter dans des voitures. Je pensais : « Qu’est-ce que c’est que ça ? » Chris WADDLE – Source – Footmarseille.com

« J’ai rencontré Zinédine ZIDANE lors d’un match de charité. C’était un fan de Marseille. Son palmarès est plus étoffé que le mien.  Il m’a dit : « Tu étais un joueur de premier plan ». Je me suis dit : « Attends, est-ce que ça fait de toi un top, top player ? » (…)  » Cela a été la même chose avec Thierry HENRY. Il m’a dit: « Je venais de Paris avec mon père juste pour te regarder. Tu pouvais battre un joueur sans déplacer la balle » » Chris WADDLE

Il continue à s’attarder mollement devant les caméras et répond timidement aux demandes des supporters. Il vient tout juste de s’offrir une Opel Vectra qui fait bien pâle figure aux côtés des rutilantes Porsche, Mercédès et BMW des autres joueurs qui ornent le parking du stade les matins d’entraînement

Il n’oublie pas ce qu’est l’amitié. Il va par exemple voir ses anciens coéquipiers avant leur finale de C1 en 1993.

Dans l’ambiance apaisée qui précède la finale, Chris WADDLE, qui a quitté l’OM un an plus tôt, s’incruste facilement dans le groupe phocéen. Il participe aux entraînements, assiste à la finale mais manque le but de Basile Boli !

« Chris m’a raconté qu’il n’avait pas vu le but. Il était parti acheter un sandwich et une bière à ce moment-là. Un mec l’a poussé – but- et tout s’est renversé sur lui ! Il n’a rien vu du tout! » Basile BOLI – source Eurosport

Chris aime prendre le micro, pas seulement pour commenter des matchs, mais également pour chanter.

Il a enregistré quelques chansons: Diamond Lights qui a eu un peu de succès, It’s Goodbye qui a fait un peu moins de bruit.

Il a fait également une chanson avec son copain Basile Boli en 1991, le titre était « We’ve got a feeling ».

¼ de finale retour de la coupe des clubs champions, OM – Milan AC le 20 mars 1991

Le match aller, à San Siro, est très encourageant pour l’OM, qui revient avec un match nul (1-1, ouverture du score de Ruud GULLIT, égalisation de Jean-Pierre PAPIN).

Pour le match retour, dans la cité phocéenne, Marseille répond au défi des Milanais. Le match est rude. Les Rossoneri doivent marquer à tout prix et Carlo ANCELOTTI, Frank RIJKAARD, Franco BARESI & cie mènent la vie dure aux hommes de Raymond GOETHALS.

Chris est intenable et reçoit beaucoup de coups. Il finit par tomber KO sur un énième coup de coude de Paolo MALDINI. Le n°8 se relève sans avoir retrouvé tous ses esprits. Et c’est tant mieux. Car à la 72e minute, le Marseillais, dans un état second, va faire chavirer le Vélodrome..

Abedi PELE centre pour Jean-Pierre PAPIN, qui dévie de la tête vers Chris WADDLE, dans le coin droit de la surface. Et là, sans contrôle, l’Anglais reprend de volée… du droit. Oui, du droit, lui le spécialiste gaucher!

« Normalement, s’il est dans son état normal, jamais WADDLE ne fait ça » Bernard TAPIE

À la fin du match de retour aux vestiaires WADDLE ne se souvient plus de son but et de la fin de la rencontre, en effet à la suite d’un choc plus tôt dans le match il a subi une commotion cérébrale, il est hospitalisé dans la soirée pour plusieurs jours.

Depuis sa retraite sportive, Chris WADDLE apparaît fréquemment au micro de l’émission « BBC Radio Five Live » pour les journées de Premier League. Il travaille également comme consultant de la BBC pour la coupe du monde.

L’idylle entre le génial anglais et l’OM se termine été 1992 dans une indifférence la plus totale.

« C’était une période étrange. À l’évidence, le club avait besoin d’argent. On m’a donc dit que j’allais sûrement devoir partir. J’aurais aimé rester en France, mais Tapie ne voulait pas. Donc il a mis un prix élevé sur ma tête, mais le prix était plus faible si un club anglais voulait me rapatrier. Le prix élevé a dissuadé les clubs français, surtout que j’avais déjà trente-deux ans. Mais pour les clubs anglais, c’était un bon prix. Et donc du jour au lendemain, je me suis retrouvé à Sheffield Wednesday. Je suis juste déçu parce que j’aurais aimé avoir un moment pour annoncer mon départ aux supporters. Là, je n’ai rien pu faire pour montrer ma sympathie au public et le remercier. » Chris WADDLE

L’OM, un mythe, une foi, une religion, un combat… Allez l’OM…

cirillao do massilia

Publié par cirillaodomassilia

49 ans, gardois et supporter de l'OM depuis 1986... 36 ans d'amour et de dévotion, de joies et de peines... Marseillais un jour, marseillais toujours... L’OM, un mythe, une foi, une religion, un combat… Allez L’OM...

13 commentaires sur « A jamais Olympiens 1 : Chris Magic WADDLE : le rosbeef A.O.C. »

    1. Pour moi et sans chauvinisme, il était largement au dessus de la diva brésilienne qatarisienne pour plusieurs raisons…
      1. Sa technique individuelle pour éliminer le défenseur était supérieure à Neymar malgré sa « lenteur » de course.
      2. Il jouait à une époque où les défenseurs étaient de vrais bouchers donc les attaquants étaient beaucoup moins protégés par les arbitres.
      3. Lui était adulé, adoré, idolâtré par la France entière même par les parisiens (cf Thierry HENRY).
      4. Il se faisait découper, prenait des tampons, et il ne râlait jamais, se relevait et repartait au combat (son côté British)… pas à se rouler au sol comme la diva de la samba.
      5. Et il faisait plus de spectacle dans le jeu et hors du jeu.
      … Un vrai artiste
      Et son départ à l’époque… de la sorte… sans un « au revoir » m’a laissé une plaie énorme jamais refermée… 😢😢😢

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  1. Bravo mon Cyrille, c’est une somme et j’ai appris des trucs sur l’un de mes joueurs favoris… je te rends mon titre honorifique de « meilleur article du Blog » 😉 -> twitté & épinglé

    Aimé par 1 personne

    1. Merci frerot
      Mais il n’y a pas de meilleurs articles ou quoi que ce soit…
      Il y a bcp de posts et topics différents et là est notre force…
      Nos points de vue, nos syntaxes, nos manières d’aborder un sujet sont de vrais plus…
      Et dire que certains se sont assis sur çà…

      Aimé par 1 personne

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