D’UN AMOUR QUI LA FLINGUE
10.
Marie décida de prendre un bateau.
Oh, pas de grand départ définitif et la fin de notre histoire, je vous vois venir, non, un petit bateau, pour aller sur une île, quelques heures.
Il n’y a pas foule dans le chalut reconverti en navette de tourisme ; des îliens, un toubib (ou un notaire), deux couples romantiques.
Ça lui fait penser à Out Of Africa, ça lui donne d’envie d’appeler pour dire JE T’AIME ; car dire je t’aime à Thor, et à travers, c’est aussi une façon de dire – je sais que, toi, tu ne m’aimes pas.
La traversée, calme au début, devient houleuse. Marie a la gerbe ; elle renifle une petite flasque de calva.
Le gars qui conduit ne s’est pas lavé de la semaine, ou du mois.
Le début du moi, comme aurait dit Freud.
On aperçoit la terre ; on est un peu rassuré, soulagé, surtout de pouvoir faire cesser ce tangage infernal.
On accoste, on arrive.
Là, il y a des petites voiturettes électriques, genre golfeur, et des vélos à louer.
Marie choisit la voiturette et s’éloigne du groupe.
Elle longe la côte, elle s’en prend plein la musette, d’air marin, elle ne sait pas pourquoi, elle pense à Patrick Dewaere.
D’accord, c’était un sex-symbol, mais il avait quand même une toute petite bite.
Alors la croisière s’amuse !!!!! Lol
J’aimeAimé par 1 personne
On aura du attendre le dixième chapitre pour enfin lire le mot bite… 😁😁
J’aimeAimé par 2 personnes
Énorme la dernière phrase… 😂😂😂
J’aimeAimé par 1 personne
Putaing un peu de tenue!!! C’est pour la rubrique enfant
J’aimeAimé par 2 personnes
Rhoooo !!! 😲
J’aimeAimé par 1 personne