Happy End

Elle n’est pas belle la vie aujourd’hui ? N’est elle pas légère ? Tout le contraire d’une frappe de Gerson en somme. Au terme d’une saison éprouvante, qui aura vu l’OM ciblé par les pires animaux garnissant les stades adverses. Des polémiques à la con, des matchs volés par l’arbitrage, de l’incapacité à s’imposer chez soi pendant bien trop longtemps.

Au terme d’une saison d’épouvante, où la peur de tout perdre grossissait à mesure que la fin se rapprochait. Où les corps lachaient les uns après les autres. Où l’on n a pas toujours compris où le coach voulait en venir. Et où l’effondrement était prophétisé à chaque contre-performance… Ne sommes nous pas heureux?

Heureux de voir l’OM arrivé à l’heure (et pas une minute en avance) au rendez-vous fixé.

Heureux de voir ce stade encore en ébullition, et ces joueurs lui faire honneur.

Heureux de ce superbe match et son scénario tordu. De l’Amine sur le poteau, à la première arbitre -Mme borgne to be wild- qui nous oublie un penalty en bout de match et prive ainsi un stade et tout un peuple de basculer dans la 5* dimension

Heureux tout de même de cette communion, et de ces images ( Sampa soulevé par Guendouz, Pablo et Dim émus aux larmes, MC Court brandissant sa descendance tel un trophée…) qui soignent l’âme. Au premier coup de blues, je me les repasse avec des glaçons pour bien me rafraîchir la mémoire…

Nous voilà, les Olympiens, en ligue des champions. Pour y faire quoi? La question est légitime, surtout après la sortie médiatique du coach, et nous serons bientôt fixés. La gagner? Ne rêvons pas, pas encore surtout, mais y bâtir notre avenir. Renforcer notre équipe, acquérir de l’expérience, faire vibrer la foule, et si possible enfin passer les poules. Ce doit être notre ambition pour l’année prochaine en Europe, et faire au moins aussi bien en championnat. Pour, petit à petit, etape par étape, marche après marche, retrouver le paradis: Stairway to heaven…

A l’heure où Sampa devrait sans doute rempiler, où Kamara vient d’annoncer son départ, nous pouvons maintenant nous projeter vers la saison prochaine et regarder l’avenir avec les démangeaisons de l’impatience dans les yeux.

Mais avant de tourner cette page, je jette encore un coup d’œil dans le rétro, et je demeure heureux. En dépit de toutes les imperfections, je dis bravo. Bravo à toute l’équipe pour avoir su, à partir d’une feuille presque vierge, écrire une histoire aussi belle, et avoir donné envie de la raconter.

Vive l’OM💙🤍

18 commentaires sur « Happy End »

    1. Le scénario, avec nos 2 buts en fin de match et l’égalisation lensoise, etait vraiment parfait pour basculer dans la folie
      C est evident, il n y a que l OM pour nous faire monter aussi loin😂

      Aimé par 1 personne

    1. Avec plaisir😉

      C est une de ces soirées où tu ne voudrais jamais voir le soleil se lever. Seulement prolonger ce moment, ce bien être, cette sensation de ne plus toucher le sol… c’est si bon, l’OM, quand c’est bien fait😁

      Aimé par 2 personnes

  1. A vaincre sans péril, on triomphe sans émotions… La 2e place a plus été fêtée à Marseille que la première place à Paris !
    Car justement, on du batailler jusqu’à la dernière minute, c’est cette « peur de tout perdre » qui décuple les victoires.

    Très belle saison de notre club !
    Ce coach est un peu barré, mais ça tombe bien, nous aussi…

    Aimé par 2 personnes

    1. C est ce que j avais écrit un peu + bas dans un article nommé « All u need is jorge », et je crois qu on en avait aussi parlé ensemble: quand je vois sampa pendant un match, j ai l impression d avoir un miroir
      Une année inespérée
      Avec beaucoup d émotions. Qq déceptions. Qq injustices. Mais c est la joie et le plaisir qui nous a accompagné tout le long
      Et puis, quel épilogue…

      Aimé par 2 personnes

      1. C’est bon ça « all you need is Jorge ».
        oui, en effet, on avait évoqué ensemble tout ça par ailleurs.
        C’est du reste une des belles inspirations de Longoria, une vision de jeu particulière, l’empathie d’AVB envers les joueurs et surtout la remise en question que Garcia n’avait pas. Le bon dosage mine de rien…

        J’aime

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