Il en est un qui nous a joué un sacré tour de con. Tour de con en deux temps. Première couche le mardi, une seconde le samedi, où pourtant le gars brille par une absence encore plus grande que lors du premier acte.
Antonio Adán Garrido. L’espagnol nous offre trois points inespérés en Champions League le mardi, et nous prépare ainsi insidieusement à un revers improbable face à la lanterne rouge du championnat le samedi.
D’une main je donne, et je reprends de l’autre.
Notre OM s’est vu trop beau. Les trois points étaient déjà dans la musette, les esprits étaient en partance pour Lisbonne, voir peut être même… au Parc des esclavagistes.
Une victoire en trompe l’œil sur le sporting venant étayer un classement national en trompe l’oeil…, c’en était trop.
Une équipe quasi-bis donnée gagnante d’avance, opposée à une victime désignée comme laminée d’avance… Et ?
L’implication n’est plus la même. L’implication change de camp.
Suivant les désirs et les ambitions de chacun, on pourra considérer qu’une défaite logique face au Sporting aurait été préférable à un coup d’arrêt dans la course au podium hexagonal. Ou à contrario, que le sprint pour le podium est encore loin, et que survivre dans une compétition continentale réserve des émotions incomparables qu’ils ne faut pas balancer.
Toujours est-il que nous approchons à grand pas d’une zone de vérité, de turbulences, de la zone où « On va bientôt savoir ». Et cette approche ne se fait pas dans les meilleures dispositions possibles.
« C’est vrai que j’ai du mal à expliquer. De ce que j’ai vu on a n’a joué que 15 minutes. »
« Il ne faut pas chercher d’excuses. Techniquement, on a raté beaucoup de gestes simples. On n’a pas été au niveau, il faut se remettre vite au travail. »
« On a un système qui fait que cela tourne beaucoup et on doit être au mieux sur le terrain. »
Des doutes…
Les doutes sont là, ils apparaissent de manière unanime. Des doutes, pour la première fois exprimés publiquement.
Mais ce doute n’est pas forcément à regarder sous l’angle du pessimisme qui coupe les pattes. Il est souvent salvateur de maintenir cette exigence qui naît de la peur de mal faire.
Ce doute qui avait quitté Adán et ses coéquipiers.
Ce doute qui avait quitté Payet et ses coéquipiers.
À la faveur de buts précocement inscrits.
Mais aussi, ce doute qui transcende l’humilité d’un collectif ajaccien pour l’amener à renverser la montagne.
Inspirant Ami Olympiens, non ?
La facile victoire face à Auxerre nous avait joué le même tours avant Tottenham
J’aimeAimé par 1 personne
Je le redis, si cette défaite conte la lanterne rouge nous permet de nous remobiliser et de faire un résultat à Lisbonne et contre les Qatarisiens, alors ça sera une bonne chose…
Le championnat est encore très long, on se refera… A l’inverse de la CL qui est courte et bref (finir 4eme du groupe serait encore un échec européen monumental, objectif 3eme place et L’EL qui est plus notre portée)…
J’aimeAimé par 1 personne
Je le redis, cette défaite prouve une fois de plus que nous n’avons pas l’effectif pour courir deux lièvres à la fois. Et nous avons impérativement besoin des rentrées de la CL l’an prochain.
Quand tu n’as pas les moyens de ta politique, il faut savoir faire des choix. Sinon tu rates les deux lièvres…🐰😁
J’aimeAimé par 1 personne
Nous sommes d’accord sur le fait de participer à la CL pour le fric mais il faut finir 3eme du groupe chaque année pour grandir doucement mais surment et possiblement gagner la C3…
Par contre je pense que nous avons leffectif pour bien figurer en championnat et en… Europa League…
Notre défaite d’hier n’est pas une question de qualité de nos remplaçants mais surtout un problème de la façon d’aborder le match contre le dernier qui va faire le match de sa vie.
Si hier nos remplaçants avaient montré plus d’envie et d’entrain Ajaccio aurait explose…
C’est dans leurs têtes tout ca…
J’aimeAimé par 1 personne
Si tu n’accroches pas la CL cette fin de saison, l’année prochaine ton onze majeur aura la tête de l’équipe de remplaçants d’hier… C’est un choix.
J’aimeAimé par 1 personne