Piège en Haute Garonne et lieux communs…

Dans le petit monde d’OMàlapéro l’ambiance n’est pas forcément à la franche décontraction à l’approche de ce TFC/OM.

Les « je le sens pas ce match » sont de sortie. Peinards… Décomplexés… Ils déambulent dans les conversations, comme un entraîneur angevin dans les allées du salon de la dépression. (« Et si je me faisais un petit arrêt au stand « Humiliations, Perte de l’estime de soi ».)

Pourtant notre visite dominicale à pour cadre le terrain du onzième de L1, promu de l’année, auquel nous nous sommes permis d’en coller six au match aller. Poussant même la plaisanterie jusqu’à faire ouvrir le score par Valentin Rongier. Rien que ça.

Alors. D’où vient ce sentiment d’être attendu au coin du bois, comme un Bip-Bip convoité par Vil Coyote ? (Hey ! Y’a ta batte de baseball qui dépasse de ton dos… )

La dynamique toulousaine ? Oui. C’est essentiellement sur cet aspect lié au momentum du téfécé que reposent les quelques craintes. Équipe de qualité en ce début 2023, qui a repris la compétition post Coupe du Monde avec une série de résultats positifs, ne connaissant la défaite  qu’après une prestation plus que convaincante face aux futurs satellites de Man-U. (Pouffons ensemble, chers amis. )

Alors certes cette la team-cassoulet produit un bon football. Elle compte dans son effectif des éléments dignes d’intérêt. Pas de soucis avec ça. Mais devons nous être inquiets, si nous considérons par ailleurs notre équipe comme capable d’accrocher une des deux premières places, et éventuellement la coupe nationale ?

Cette impression d’avoir récemment franchi un cap, n’était elle qu’une enflammade marseillaise d’un fort joli gabarit ?

Allons, allons, si nous restons sur les fondamentaux, il ne devrait pas y avoir de problème :

– Si nous sommes conscients que « ça peut être un match piège » et que par conséquent « c’est à nous de nous le rendre facile », notre entame peut être tonitruante et décisive.

– Si « nous respectons l’adversaire », et que l’engagement s’approche des standards des dernières rencontres, l’équipe « s’ouvrira les portes de la victoire ».

– Si « on fait les efforts les uns pour les autres » et que la solidarité prend le relais dans les moments de moins bien, on saura « laisser passer l’orage ». Même si les toulousains auront « à cœur de faire un bon match devant leur public ».

– Même si « on prend les matchs les uns après les autres », en étant les derniers du weekend à jouer, on peut « remettre le clocher au centre du village » et « envoyer un message à nos concurrents ».

– Au pire… « Si on ne peut emporter la rencontre, il faudra savoir ne pas la perdre ». Même s’il va de soi que « l’important ça reste les trois points ».

–  De toute façon « le groupe vit bien ensemble », et l’on sait qu’il lui faudra « continuer à travailler » pour « atteindre les objectifs que le club s’est fixé pour la fin de saison ».

Langue de bois, LV2 obligatoire dans le monde du football…

Et comme le disait Jean Michel Ribes :

“La langue de bois est une langue écologique qui ne pollue pas la pensée dans la mesure où elle n’en contient pas. »

Et ?

Ben…

… Allez l’OM !!!