Fausses Notes OM- PSG: Césars Des Meilleurs Seconds Rôles

Lopez 5: Cesar du meilleur second rôle qui se fait fusiller au bout d’une demie heure.

Au générique, on a envie de croire qu’il sera l’un des acteurs principaux. Mais comme Denis Hopper dans True Romance, il se fait abattre trop vite. Deux balles en quatre minutes: un nouveau scénario prend forme, et on comprend alors qu’il n’y aura ni héros ni happy end. A noter toutefois quelques bons arrêts ( sur image) pour éviter de montrer à l’écran davantage d’hémoglobine.

Bailly 3: César du meilleur second rôle qui ne sait plus se placer face à une caméra

Il n’avait plus tourné depuis longtemps, et ça s’est vite vu à l’écran. Mauvais jeu d’acteur, incapable de retenir un texte ,qu’il a récité à contre temps: le monteur a échoué à masquer toutes les bafouilles et les bégaiements. Remplacé à la 66* minute, le réalisateur n’a pu s’empêcher de commenter: » En même temps, faut arrêter de jouer comme Jean Lefévre ! »

Balerdi 3: Meilleur second rôle dans un bonus dvd

Quand Marcellus Mbappé est libéré par Bruce Willis, il tire un coup de fusil à pompes (avec des crampons) sur Z, incarné par Leo Balerdi:  » Et maintenant je vais te dire quoi. J’appelle 2 experts complètement défoncés au crack qui vont travailler notre copain. Avec un paire de pinces, un chalumeau, et un fer à souder ». En exclusivité, retrouvez la scène du chalumeau sur le bonus dvd de Pulp Fiction, édition Vélodrome.  » Je vais me la jouer à la flamme bien moyennageuse ». Ça donne un Balerdi flambé.

Tavares 4: César du meilleur second rôle du film « Seul au monde »

Abus du métavers, Nuno se croit perdu sur une île deserte. Il se croit seul quand ses coéquipiers sont demarqués. Il se croit seul quand il fonce sur Donnarumma. Seul au monde, sans partenaire, ni adversaire qui reviendrait sur lui. Et pourtant, Mendes était bien réel. On attend impatiemment l’épisode où Igor lui enlève le casque, pour qu’il arrête de se prendre pour Tom Hanks

Under 5: César d’honneur-kébab du meilleur second rôle pour son imitation de Joe Pesci

On aurait tous aimé le voir interpréter le rôle de Tommy DeVitto dans Les Affranchis et effrayer le petit Mukielé:  » Je suis marrant comment? » Avant d’en rajouter une couche, toujours plus menaçant:  » Attend, attend, attend, Jimmy, c est plus un gosse. Je suis marrant comment? Je suis un clown c’est ça? Je te fais rire? » Mais on a eu le Joe Pesci de L’arme fatale, celui que personne ne prend au serieux. Il est sympa. Il est attachant. Mais c’est plus le mec qui fait ses courses à Auchan que le tueur qui va se taper Sharon Stone dans Casino.

Kolasinac 5: César du meilleur second rôle de doublure dans un film d’animation.

Sad, Sead, Sid… Sit down. Comme un dessein, il devait animer le couloir, mais il n’a pas eu le succès de L’âge de glace. Pas évident de jouer les doublures de plusieurs personnages en même temps. Discret offensivement, le mammouth n’est pourtant pas du genre à jouer les paresseux, et Diego le tigre s’était fait limer les dents, ce qui a d’ailleurs du plaire à Deschamps qui revenait pour la première fois au Vélodrome. Replacé central gauche en fin de rencontre, Sead n’a finalement pas eu plus de réussite avec la noisette que Scat avec le gland.

Rongier 5: César du meilleur second rôle le moins « Rock’n Roll »

Asterix avait manifestement oublié de boire la même potion magique qu’en Coupe de France, et il n’a pas su conquérir l’empire du milieu. Si bien qu’à la fin du match, il ne lui restait plus que les petits mouchoirs pour pleurer. Un match aussi fade au final qu’un film de Guillaume Le Canet en Roussillon, mais ça, surtout, surtout, ne le dis à personne.

Veretout 5: César du meilleur second rôle qui fait de la figuration.

C’est le client assis à l’arrière, pendant que les acteurs principaux entrent dans le restaurant. C’est le serveur dont on entend la voix mais distingue à peine le visage. C’est le jogger qui passe dans le champs de la caméra sur un plan large. C’est la neige dans « Les bronzés font du ski », et la pluie dans « Se7en ». C’est une feuille morte dans « Legende d’automne » et un poisson dans « Et au milieu coule une rivière ». Bref, c’est un glaçon dans « Titanic ».

Malinovskyi 6: César du meilleur second rôle qui est au niveau des acteurs principaux

Après avoir crevé l’écran comme la lucarne lors du spin-off de la Coupe de France, on espérait revoir le nouvel acteur de la franchise « Droit au but » dans le rôle du sauveur des mutants olympiens Mais c’est dans un autre registre que le X-men brillé, celui de passeur magnifique. Malheureusement, le reste de la distribution n’était pas à sa hauteur, Tavares étant plus Serge que Magnéto pour conclure son action. Pour le reste, en dépit de ses efforts, il fut incapable d’empêcher l’anéantissement de l’institut du professeur Xavier Tudor.

Sanchez 6: Meilleur second rôle dans une adoption de roman de Marc Lévy

Alexis c’était vrai? Alexis si tu avais marqué sur cette superbe tête, même s’il était trop tard. Alexis tu étais mieux servi à chacun de tes subtils appels? Alexis si tes remises en pivot avaient été mieux suivis ? Alexis tu avais pu te procurer quelques occasions de plus? Alexis tu n’existais pas, il faudrait t’inventer.

Tudor 3: César du meilleur second réalisateur qui n’avait pas lu le scénario du film.

Et pourtant tout était écrit à l’avance: la tactique parisienne, l’intensité, la vitesse, les contres, la profondeur. « Action! Ca tourne ! » Et ça donne le tournis à mettre autant d’images par seconde. Le croate, comme ses joueurs, parut sonné par le scenario du match. Il n’était pas facile de remplacer l’acteur principale de la défense olympienne, mais Tudor était sans solution, sans plan B pour tenter de relancer le tournage une fois qu’il fut avéré que la production présentait un coût beaucoup trop élevé. Un film descendu unanimement par la critique, des Cahiers du cinéma à Paris Turf, l’ex journal de Mickey.

LES REMPLACANTS:

Clauss: César de la meilleure doublure de Kevin Costner dans « Danse avec les loups « 

Payet: César de la meilleure doublure d’Al Pacino dans « L’impasse ».

Ounahi: César de la meilleure doublure dans « L’homme invisible »

Vitinha: César de la meilleure doublure dans « Le grand blond avec une chaussure noire »

Pour autant, la déception et l’amertume de la defaite ne doivent pas nous faire oublier toutes les belles scènes réalisées depuis le début de la saison, et tout le travail accomplit depuis deux ans. Puisque le 26 février marquait l’anniversaire de Pablo Longoria à la présidence de notre club, à defaut de victoire ou de bougies, je décerne à Franck McCourt le César d’honneur pour la réalisation, parfaitement réussie, du remake de « L’auberge espagnole »

Clap(ish) de fin, on reste dauphin.

Allez l’OM💙🤍