Vu du stade : Dans les yeux d’un Sith (OM-AJA : 2-1).

Point numéro 1 : l’ambiance.

Toujours une superbe ambiance au Vélodrome ; de la ferveur mais aussi beaucoup de bienveillance : on domine largement la première période, et on prend ce but hallucinant – derrière, ça encourage, ça redouble d’encouragements. Je suis en corbeille pas loin des familles des joueurs de l’AJA, ils s’excitent comme des jouvencelles chablisiennes sur le but bourguignon, mais connaitront l’ascenseur émotionnel unique du Vél’ (ils sont unanimes à dire qu’on a largement la meilleure ambiance hexagonale).

Point numéro 2 : l’entame.

1ère mi-temps très généreuse et dans la lignée de celle vue contre l’ESTAC ; manque la finition (putain, c’est pas faute de le répéter depuis l’an dernier…) ; avec beaucoup de mouvements, de la disponibilité partout… manque un voire deux buts bien mérités, surtout pour Viti, dont on sent que ça va venir et que quand ça viendra, ça fera mal…

Point numéro 3 : la reprise.

Difficile d’attaquer le deuxième acte avec 0-1 et ayant fleurté avec un bon 2-0, avec l’inexplicable sortie de Kaboré au profit de Tavares, là où on imaginait sans mal que Clauss aille récupérer. Du coup, c’est plus poussif, plus hésitant, on commence à fatiguer, à moins presser et les minutes passent – le Stade poursuit et amplifie son soutien mais on ne voit pas comment s’en sortir ; Auxerre reste dangereux avec Hein(z), le Valbuena blond, et Niang qui est devenu un bon pro de MMA, à défaut d’un footballeur…

Point numéro 3 : le tournant.

70e : Igor fait entrer G12 et Dim en même temps sous une ovation énorme, comme si un tricard et un obèse allaient pouvoir renverser la vapeur en cinq minutes… et ben ouais, les amis, Sanchez plus haut, Under qui dézone, le ballon qui circule mieux et surtout plus vite, et bim, et re-bim, on les fume comme le Pouilly, on les fuisse, on les vendange : 2-1, le Vél est en folie…

Point numéro 4 : la fin de match.

La fin de machte est hyper crispante, avec des ballons dans notre surface et on se dit, c’est cool qu’Isaak T. soit pas là avec son double décimètre…

Point numéro 5 : le bilan.

Victoire comme une communion, une presta collective (non, je ne stigmatiserai personne ni ne ressortirai personne du lot), le moment où Tudor enfonce le ballon dans le bide d’un Auxerrois pour qu’il joue vite la touche, QSG, tremble ! On est à cinq minuscules longueurs de ton Q.

Par @anakin999, envoyé spécial OMal’apéro et porte bonheur officiel de la #TeamOM.