Les oiseaux de passage

« Pour choyer cette femme, et nourrir cette mère, Ils pouvaient devenir volailles comme vous, Mais ils sont avant tout les fils de la chimère, Des assoiffés d’Azur des poètes, des fous »

Welcome to Monaco ! Benvenuto a Monaco ! Dobro pozhalovat’ v Monaco ! Akwaba….. oups, pardon, je ne crois pas que l on trouvera des traductions ivoiriennes sur place. Hormis, sans doute, pour l’arbitrage et la var qui n’y voient rien dès lors qu’Alexis Sanchez se fait découper dans la surface, comme c’est toujours le cas dans cet autre pays qu’est la France. Et puis, ivoirien ou non, là-bas le blanchiment reste une grande tradition familiale…nationale, pardon, nationale, je m’ai trompé!

Bienvenue à Monaco, donc. Son prince rasta rocket blanc du bobsleigh, son casino, ses yachts clubs, ses rues de Monte Carlo qui donnent envie d’appuyer sur l’accélérateur et de se prendre pour Jean Allez-y-dans-le-mur de grâce, son musée océanographique, ses requins qui ont su rendre par la construction un paysage de bord de mer aussi hideux qu’une équipe de Claude Puel, et son stade, bien sûr, le fameux stade Louis dort. Suivez le guide !

Ce stade qui sonne creux, 18 journées sur 19, mais pas le soir où nous venons. Pas le soir où nous les recevons chez eux, où nous prenons possession des lieux sans même réserver sur airbnb. Si nous sommes partout chez nous, même lorsque les préfets nous interdisent les accès et le port ostentatoire d’objets de religion olympienne comme ce fut le cas à Nantes l’année dernière, il y a bien un stade que nous savons transformer en annexe du Vélodrome un soir par an depuis toujours, c’est bien celui de Monaco. Et surtout, n’excusez pas notre panache!

L’hystérie collective, cela te réveille un Louis vieux. Niveau ambiance, cela te réveille même un stade mort ! Alors si notre équipe avait la bonne idée de se mettre au diapason et de nous offrir un match aussi intense que nos encouragements, nul doute qu’aux alentours les murs de l’union Bancaire Privée n’en finiraient pas de vibrer. Il n’y aura rien d’autre au menu ce soir qu’une nouvelle victoire !

Un choc, deux cultures. En veux tu en voilà de la ferveur qui transcende les joueurs et accroche dans le ciel ses lumières étoilées. « Aux aaaaarmes! » va encore raisonner des quatre coins du stade. Pauvres petits supporters tout rouge. Un vent bleu et blanc va de nouveau souffler dans leurs oreilles, et emporter leur monotonie sur notre passage…. Un vent qui decoifferera les princes chauves et, comme tous les ans, réveillera les rues et les princesses de la principauté de Monaco…comme un ouragan !

« Regardez les, vieux coqs, jeune oie édifiante, Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu’eux, Et le peu qui viendra d’eux à vous c’est leur fiente, les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux! »

Allez l’OM💙🤍

9 commentaires sur « Les oiseaux de passage »

  1. J’y suis souvent allé au Louis 2 voir l’OM ou d’autres matchs à une époque sans téléphone où le speaker énonçait les scores et où le public hurlait de joie ou désespoir à l’annonce des résultats de Marseille, j’y ai vu un ex cannois néo bordelais venir discuter avec trois lascar juste devant moi et me dire qu’il ne viendrait jamais jouer à l’OM, un certain ZZ

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