Western Tapas: 3saisons de recrutement de Pablo Longoria

Ah, on s’emmerde! Qu’est ce qu’on peut s’emmerder ! (vous je ne sais pas, mais moi je me fais un peu chier sans mes olympiens). Alors, si on parlait un peu de Pablo Longoria? Pablo le magnifique , ou Pablo le roi de l’enfumage ! Pablo, qui préside aux destinées de notre club de coeur et qui avait encore l’aura d’un prophète de la religion olympienne il y a un an encore. Pablo qui nous a sorti du marasme sportif dans lequel nous nous morfondions depuis trop longtemps pour nous redonner ce truc là, cette chose que le meilleur d’entre tous appelait Ambition à la télévision des années 80, grâce à un recrutement dont on n’osait même plus rêver. Pablo aurait alors pu tourner une publicité pour le shampooing, et les cheveux aux vents dans sa salle de bain, il nous aurait affirmé de sa voix séductrice: « L’auréole, parce que je le vaux bien!

Mais soudain, il y eut Igor Tudor. Puis il y eut la promotion du football de transition quatre mois apres avoir fait celle du football de possession. Puis il y eut Bamba Dieng. Puis Luis Suarez, l’homonyme. Puis Gerson, puis l’élimination de la Ligue des Champions, puis l’arbitrage honteux de la ligue 1 sur lequel nous eûmes Bernardo quand nous attendions Zorro. Puis des prolongations de joueurs en fonction de l’agent. Des doutes sur la méthode à une remise en cause du personnage, Pablo Longoria est aujourd’hui loin de faire l’unanimité.

Alors nous pourrions parler de sa communication, qui le dessert selon moi bien plus qu’elle ne le met en valeur. Nous pourrions parler des finances et de l’équilibre budgétaire. Nous pourrions discuter des ventes, ou du moins des cessions. Nous pourrions nous interroger sur la taille du costume présidentiel pour savoir si elle était enfin adaptée à sa morphologie. Mais j’ai décidé aujourd’hui de m’intéresser à ses recrues, et d’en faire un bilan forcément subjectif. Pourquoi? Parce que je m’emmerde, pardi!

Barème: 🍇🍈🍉🍊🍋🌶🫑🥒🥬🥦🧅🍄🥜🌰🍍🥭🍏🍐🍑🍒🍓🫐🥝🍅🫒🥥🥑🍆🥕🧄🍌

Saison 1: Pour une poignée de dollars

Michaël CUISANCE: 🍳

Si l’échec sportif de Patator est indéniable, faire porter la responsabilité de ce prêt à Longoria me semble injuste. Car c’est oublié que le joueur était en tête de la liste établit par Zubi et Avb au printemps précédent, aux côtés de Baloche et Pape Gueye. C’est oublié que l’on annonçait des contacts avec le joueur un mois avant l’arrivée de Longoria, avant que le joueur ne se retracte dans un premier temps. Alors oui, évidemment, il a donné son aval, en profitant des contacts renoués au moment de la (bonne) vente de Bouna Sarr. Mais il n’a fait que valider un choix qui avait été fait bien avant son arrivée, et, en bon politicien, s’est contenté de donner à son entraîneur le milieu que celui ci désirait depuis le printemps. Donc, sans nier sa part de responsabilité, on ne peut lui faire porter tout le poids de ce prêt sur son seul dos.

Yūto NAGATOMO: 🧃

Il faut se souvenir de l’amplitude financière qui était la notre cet été 2020 pour juger de l’arrivée de Yūto. Car il est évident que Longoria aurait choisi un autre joueur si nous avions quelques centimes à dépenser sur ce poste. Déjà, pour la première fois depuis que Patrice Evra eut embrassé une carrière de…. de …. , bref pour la première fois depuis qu’Evra s’etait barré, nous disposions d’une doublure à Jordan Amavi, qui, je le rappelle, était dans un (le) moment fort de sa carrière. Un joueur libre, pour un contrat d’un an, nous évitions d’hypothèquer l’avenir, et nous recrutions un joueur très pro à l’état d’esprit irréprochable. Le soucis, c est qu’il n’arrivait pas du tout à suivre le rythme. Le soucis, c’est que le titulaire restait blessé plus de la moitié de la saison, et que Nagatomo allait devoir jouer bien plus que ce qui était prévu. Le point positif, c est qu’on gardait les quelques écus à disposition pour renforcer notre attaque, mais le soucis, c’est qu’après avoir échoué à engager Darwin Nunez, le club se jetait sur Luis Henrique, deuxième du nom.

Luis HENRIQUE: 🥦

C’est l’histoire d’une conférence de presse dans laquelle AVB nous le décrit comme une « pépite  » qui pourrait jouer comme avant centre. Enfumage de Pablo, première 🎬. Sauf qu’il n’avait rien d’une pépite et ne pouvait surtout pas jouer dans l’axe. Même s’il eut une bonne période à l’arrivée de Sampaoli, Henrique est un joueur offensif qui a peur de tirer. C’était surtout un pari sur l’avenir quand l’équipe avait besoin d’être renforcé au moment présent. Son retour en prêt dans son club formateur est d’ailleurs du même niveau. On va essayer tant bien que mal de ne pas perdre trop d’argent, alors qu’il était censé nous offrir la première grosse plus-value de la nouvelle ère.

Pol Lirola, partie 1: 🍒

Après avoir échoué à faire venir Mahle à la fin de l’été pour compenser le depart de Bouna Sarr, Pablo se rattrape en obtenant le prêt avec OA de l’espagnol. Si les débuts sont assez timides sous AVB et Nasser Larguet, Lirola donne toute la mesure de son talent en jouant piston sous Sampaoli. Défensivement, ce n’est pas l’assurance tout risque, mais quel apport offensif! Dans une équipe moribonde, Lirola brille par la precision de ses centres et sa volonté de jouer toujours vers l’avant. « Pablo, ce serait une faute professionnelle de ne pas lever l’option de 12M », chantaient en cœur les enfants rois.

Arkadiusz MILIK:🍉

Il fallait bien se frotter les yeux pour y croire. Après tant d’années à se manger des mitrochoses, des benedetrucs, et germainmachin, le buteur polonais signe chez nous. Un montage financier complexe. Un prêt de 18mois avec OA obligatoire. Longoria nous apportait un énorme soleil au milieu de l’hiver. Ce que confirmait les premiers mois du buteur chez nous. Et puis blessures. Qui dit blessure dit rechute. Et puis du temps pour retrouver son niveau. Un joueur qui ne convenait pas forcément au système, même s il mit quelques buts quand le niveau adverse n etait pas trop élevé. Au final on reste sur notre faim. Loin d’être un flop, mais loin de ce que l’on espérait lors de sa venue. A voir si la Juve lève l’option et si son aventure chez nous est définitivement classée.

Échange Tongya/Aké:🍻

Petits arrangements entre amis

Olivier Ntcham:🥔

C’est un beau prétexte, c’est une belle histoire. Un entraineur en difficulté qui se sert de cette arrivée pour prendre la fuite. Ou un directeur sportif qui se sert de l’arrivée d’un joueur non desiré par le coach pour le faire fuir. Chacun sa perception. Toujours est il qu’après avoir (bien) vendu Morgan Mute, et avoir essuyé quelques refus, Pablo boucle l’arrivée en prêt pour 6mois avec OA de Ntcham, pour un bilan sportif proche du néant. S’il n’a pas couté grand chose, si ce n’est 5mois de salaire et une égalisation pour Montpellier, il n’a strictement rien apporté.

Jorge Sampaoli: 🍹

Ni disciple, ni canada dry, Sampaoli le pragmatique n’a finalement pas grand chose de commun avec Marcelo Bielsa. Déjà, parce que lui remplit ses objectifs. Arrivé pour sauver ce qui était encore sauvage et sauvable, Sampa réussit à nous qualifier pour l’Europe League, avant de nous qualifier pour la grande sœur. Pour moi, Sampa était la personne parfaite à l’instant T de son arrivée. Il a su remobiliser tout le monde, construire un groupe solidaire qui adherait à son projet de jeu, et faire prendre de la valeur à de nombreux joueurs. Sampa, c’est un technicien de grande qualité. Il faut dire qu’il avait le temps devant son jeu de passe à 10 stéréotypé de réfléchir à des tactiques. Il faut dire que certains matchs étaient soporifiques. Il faut dire qu’on s’est trop souvent fait taper à la maison. Il faut dire que les éliminations en coupe sont restées en travers de la gorge. Mais sa dernière nous conduisit à l’extase…

Mais nous n’en sommes pas encore là. La saison 1 de Pablo Longoria se finit. Beaucoup de nos dinosaures qui peuplent l’effectif sont en fin de contrat. Bonne nouvelle, mais il n’y a plus personne le jour de la reprise. La dncg décide d’encadrer notre recrutement. Sérénité, es tu là ? Reprenons le fil de l’histoire:

Saison 2: Il était une fois Pablo Longoria….

Prolongation AMAVI et ALVARO:🍌🍌🍌

On commence par les conneries.

GERSON: 🍓

Un gros investissement pour le milieu brésilien qui avait connu un premier échec européen dans ses jeunes années. S’il met du temps à répondre physiquement aux exigences de la ligue 1, on peut apercevoir des le début une technique soyeuse. Sa seconde partie de saison fut magnifique et Gerson s’adaptait à toutes les tactiques de Sampaoli sans que l’on sache véritablement le poste. Hélas, une incompatibilité d’humeur avec Tudor, suivit de performances décevantes et une mentalité déplorable auront eu raison de son aventure marseillaise. Parti au Brésil avant même la trêve, Gerson reste un immense gâchis sportif, en attendant de savoir s’il sera aussi un gâchis financier. Au fait… C’est quoi son poste?

Konrad de la FUENTE: 🍆

Trois bons matchs, trois millions. Qu’est ce qu’on va faire de lui à son retour de Grèce? D’un autre côté, un joueur recalé par Anigo et Michel ne peut pas être totalement mauvais.

Leonardo Balerdi:🧅

Alors qu’il nous était prêté et ne s’était pas montré à son avantage, Pablo négocié presque de moitié l’option d’achat pour acheter l’argentin. Resultat: le même joueur produit les mêmes effets, mais pour 8 millions au lieu de 15.. S’il lui arrive régulièrement de se montrer solide, l’ensemble de ses prestations est gâchée par la manière dont il jongle avec la malchance et la maladresse. Au final, le défenseur ne se montre pas fiable, en dépit d’une bonne volonté masquée par des sautes de concentration récurrentes. Tudor continue de l’aligner cependant, ce qui lui permet pour la première fois d’avoir un temps de jeu conséquent et regulier. La route vers une certaine progression? C’est beau ces grands enfants qui croient encore au père Noël.

Cengiz Ünder:🌯

Si j’avais écrit ce commentaire il y a un an, j’aurai simplement dit que Pablo avait réussi un magnifique pari en négociant une OA quasi automatique de 8M pour ce joueur qui nous avait fait oublié Florian le pecheur. Sauf que le Turc a commencé à ne plus être décisif en deuxième partie de saison, à de rares exceptions près (Bordeaux, Angers), et à montrer ses limites ( individualisme, feinte speciale usée jusqu à la semelle). Sauf que son poste n’existe plus chez Tudor. Après avoir été testé comme piston pendant la prepa, Under entre régulièrement en cours de match dans un rôle de milieu offensif, et n’apporte jamais rien. Dechet technique qui pourrait rendre jaloux le premier Elliot Grandin venu, il s’agirait sans doute de le vendre avant que sa valeur ne s’effondre. Sauf qu’entre le depart probable de Gerson et la blessure d’Harit, vendre Under serait encore un gage d’instabilité.

Matteo GUENDOUZI: 🍇

Même si je n’aime pas particulièrement le voir trop haut, G12 est l’élément essentiel de cette équipe depuis deux ans, quelque soit le poste. C’est notre liloo dallas multipass à nous, en moins charmante évidemment. Plus qu’un simple joueur, il est l’âme de l’équipe.

Pau Lopez: 🍇

Qu’ils semblent loin les débats sur l’opportunité de prendre un autre gardien, sur son prix , ou sur ses performances. Aujourd’hui Pau Lopez est sur le podium de nos meilleurs joueurs et nous ramène des points par sa solidité. Il était temps que l’on se penche enfin sur la succession de Mandanda. Maintenant, c est fait, et très bien fait.

Luan PERES: 🍉

Une très bonne affaire pour un défenseur solide. A voir sa qualité de centre, il a sans doute trop joué comme lateral alors que son meilleur poste était central gauche dans une defense à trois, mais sa saison fut plus que convenable. Vendu pour une plus-value de trois francs. Ancien franc, j’entends.

Pedro RUIZ: 🌽

Qui ça ?

William SALIBA: 🍊

Oui, je sais, il vaut mieux avoir un petit chez soi qu’un grand chez les autres, et d’un joueur reçu en prêt nous en avons fait un homme que nous avons rendu à Arsenal. Adieu, et merci pour tout. Sauf, que nous n’aurions jamais pu avoir un joueur de ce niveau, autrement, et que nous étions bien heureux de le voir manger Mbappe. Un prêt sans OA n’est pas une calamité tant que cela reste une exception, et qu’il contribue à atteindre nos objectifs. N’est pas Lucas Silva qui veut… Ainsi, une année pleine, solide, pour le gunner. Des fautes de concentration qui ont coûté quelques buts, une part de naïveté qui coûte une victoire à Lyon, mais une année globalement très forte, et une démonstration continue de maîtrise, de puissance, et de vitesse.

Pol LIROLA, seconde partie:🍌

Prenez le joueur que l’on vous a prêté. Retournez le. Ajoutez y un peu d’individualisme d’Under, et un peu de tequila. Enlevez lui toute intelligence tactique. Et au bout du suspens et de nombreux matchs ratés vous avez le joueur que vous avez acheté pour 6,5 millions + 6,5 millions de bonus, et dont vous voulez vous débarrasser.

Amine Harit, première partie: 🍐

Une arrivée ensoleillée. Un hiver à grelotter sur le banc ou en tribunes. Avant de réapparaître au printemps avec le mea culpa de Sampa en guise d’hirondelle. Longtemps, on a cru que ce joueur ne pourrait pas s’adapter au jeu de possession sampaolesque. Mais chacun a su faire un pas vers l’autre, et Harit, en saisissant sa chance, a distillé la dose de verticalité qui manquait au jeu de l’argentin. Prêter sans OA lui aussi. Le reverra-t-on l’année suivante? Suspens….

Cedric Bakambu: 🥑

Conscient des manques offensifs de l’équipe de Sampa, Pablo rappatrie de Chine Bakamgoal, qui arrive libre et accepte de lisser sa prime à la signature pour que l’on obtienne le feu vert de la DNCG. Ce qui gonflera son salaire, nécessairement, chose impardonnable aux yeux du supporter comptable. Si le début est idéal, avec un but pour sa première entrée en jeu, un déficit physique devient assez criant, après quelques années passées en Chine et plusieurs mois d’inactivité. Au final, il marquera des buts très importants, mais marquera peu. 6 mois plus tard, le monde d’hier paraîtra incongru à la direction qui cherchera par tous les moyens à le faire partir. Avec succès, et sans indemnités.

Sead KOLASINAC: 🥑

Même arrivée libre, et même déficit physique que ci dessus. Une fin de saison sans saveur. Néanmoins, en le replaçant dans l’axe gauche de la defense à 3, Tudor lui offrira l’occasion de nous montrer beaucoup plus de qualités.

Samuel Gigot:🥥

Lui aussi signera libre, mais finira la saison dans sa Russie d’adoption. Bilan provisoire: 2 buts déterminants. 2 exclusions stupides. Bien mais pas top. Alors qu’on pensait trouver en lui un taulier de notre défense, nous nous retrouvons avec un élément de rotation. Et, pour tout dire, c’est tout ce que ses prestations méritent jusqu’à présent.

Ainsi, la saison se finit en apothéose. Sur le fil, sur le gong, l’OM coiffait Monaco au classement et terminait à la seconde place. L’euphorie est collective, et l’on pensait alors se diriger vers un été calme, avec un effectif stable qui devait être renforcé. Mais c’était oublié que la stabilité n’appartient pas au vocabulaire olympien, et qu’après un mois de juin attentiste, Sampaoli demissionnait au lendemain de la reprise d’entraînement, mettant alors à exécution les paroles prononcées lors des deux dernières conference de presse.

En fait, je ne crois pas vraiment en la thèse selon laquelle Sampaoli serait parti car il n’aurait pas pu obtenir les gros noms qu’il demandait. Il connaissait au moins aussi bien que nous l’état du projet et de nos finances. Je pense que les deux parties étaient arrivées au bout de leur collaboration et n’avaient plus envie de continuer l’aventure ensemble. En effet, je suis persuadé que Longoria aurait su trouver les mots et les arguments pour le convaincre de continuer, s’il l’avait voulu. Mais Pablo, maintenant doté de son armée ibérique, autrement appelée les frères Sisters, pour lui faciliter la tache, a décidé d’enclencher une nouvelle phase. Et Sampaoli est parti sans rien demander, ce qui est assez rare dans le milieu pour etre souligné

48h seulement apres cette annonce, le nom d’Igor Tudor etait officialisé. Il faut être sacrément couillu pour choisir un entraineur sans expérience européenne, dont le meilleur classement est une neuvième place de série A. Mais Igor, c’est la famille et la culture turinoise. Igor, c’est le style de jeu choisi. C’est une formation (stéréo)typé et reconnaissable. Igor, ce sont des kilomètres. Ce sont des joueurs qui pressent autant qu’ils peuvent et qui foncent vers le but. On fait le calcul à la fin. Alors, on a gagné ou on a perdu?…Comment? On est cuit ? Tant mieux, c’est fait pour ça les enfants.

Après une prepa compliquée, du fait de mauvais résultats et de nouvelles habitudes à prendre pour les joueurs, Pablo sort les muscles pour emmener certains joueurs vers la sortie, et pour défendre son entraîneur face aux joueurs. Et l’OM de Tudor connait le meilleur début de championnat de son histoire.

Bienvenue dans la saison 3 de Pablo Longoria: IMPITOYABLE

Isaak TOURÉ:🌶

5,5 pour ce très grand joueur qui n’avait joué qu’une quinzaine de match avec Le Havre. Une préparation réussit globalement, avant de disparaître des radars et d’avoir un temps de jeu famélique. Il est encore en phase d’apprentissage. Peut être un prêt pourrait être opportun pour qu’il s’aguerisse.

Chancel Mbemba:🍇🍇🍇🍇

Dire qu’il est arrivé libre… Mbemba sur le terrain, et mon cœur chancelle. Et mes yeux pétillent.

Luis Suarez:🍌🍌🍌🍌

C’est exactement l’inverse. Recrutement incompréhensible d’un joueur tellement limité avec le ballon. Un arrangement dans le cadre du litige qui nous oppose à Watfuck? Je suis dubitatif maintenant que le TAS est saisit. Certes, il sait presser, et il sait courir. Et ses stats ne sont pas mauvaises pour son temps de jeu. Mais techniquement, c’est tellement faible. Pablo lui chercherait déjà une porte de sortie, c’est dire

Ruban BLANCO:🥯

Doublure de Pau Lopez, prêté un an. Il remplit son rôle sans faire de vague.

Jonathan CLAUSS:🍊

Acheté 7,5 millions aux lensois, le piston droit a su se montrer plusieurs fois décisif. Si la qualité du joueur est indéniable, il a manqué de coffre avec l’enchaînement des matchs et a fini par devenir transparent. La coupure lui fera le plus grand bien, en dépit de la déception de ne pas avoir été sélectionné.

Nuno TAVARES: 🐩

Prêté sans OA par Arsenal, le piston gauche nous a offert un départ en fanfare, avant de vite rentrer dans le rang. S’il a le merite de tenter des choses, il a vraiment tendance à se compliquer la vie, et ne semble plus savoir jouer simplement. Il était évident qu’il n’allait pas être le sauveur toute la saison, mais redevenir decisif de temps en temps ne serait pas aussi superflu que tous les gestes dont il nous gratifie.

Issa KABORÉ:🍋

Prêté avec une OA surréaliste de 20 millions, le jeune latéral est rapide, mais il a la technique de Jordan amavi et la qualité de centre de Bouna Sarr. Il reste jeune, et il a sa carrière devant lui, mais il paraît être plus une doublure qu’un concurrent de Clauss

Jordan Veretout: 🍺

Il a connu pas mal de déchets, sûrement dus au fait qu’il joue beaucoup plus bas qu’en série A. Pour autant, Tudor lui a maintenu sa confiance quel que soit la performance. Pour l’instant on est encore loin du compte, et de ce que l’on attendait de lui, mais il a clairement relevé le niveau sur ce dernier mois.

Alexis SANCHEZ: 🍇

Arrivé à Marignane comme une rock star, il nous a tout de suite montré que le talent était intact. Il est cependant beaucoup trop esseulé à la pointe de l’attaque, et je reverai de le voir un cran plus bas, derrière un avant centre. Mais en plus de sa technique, il est monstrueux de professionnalisme et d’abnégation.

Eric BAILLY: 👨‍🦽

Excellent quand il joue, mais comme il est toujours blessé il ne joue jamais, à l’image de ses années anglaises. Il sera à nous néanmoins s’il joue la moitié des matchs de la saison ou si l’on se qualifie directement pour la Champions league… L’infirmerie n’est pas certaine de l’abandonner.

Amine HARIT, le retour du dernier jour:🧡

Comme un poisson dans l’eau dans le système de Tudor, il a ete magnifique contre le Sporting, avant de rentrer dans le rang, à l’image de son match raté contre Paris. Il lui a manqué d’être davantage décisif pour être une véritable satisfaction. Blessé lors du dernier match contre Monaco, sa saison est déjà terminé. Mais nous pensons à lui, et nous lui souhaitons de revenir encore plus fort l’année prochaine.

Ainsi, il y a à boire et à manger dans le recrutement de Longoria. Tout n’est pas noir, et tout n’est pas rose. Il y a des reussites insoupçonnées, et des plantages prévisibles. Des joueurs que l’on ne pensait pas voir chez nous aujourd’hui, et d’autres que l’on aurait aimé voir chez les autres. Il y a de la volonté, certes, mais aussi de l’instabilité, de la compétence mais aussi de la vanité à croire que l’on peut toujours faire et défaire avec le même succès.

Il y a toutefois de l’exigence et la connaissance, c’est indeniable. Des circuits privilégiés (roma, arsenal), mais aussi une ouverture sur le monde du football qui le fait prospecter autant en ligue 2 que chez les jeunes joueurs de Galatasaray. Pablo est un ancien DS très fort pour relancer des joueurs ou tirer profit d’une fin de contrat d’un joueur confirmé, mais c’est un ancien scout qui n’a, pour le moment, pas su nous faire profiter d’une seule decouverte. Mais y a surtout un gros travail de préparation et une grande connaissance du marché, qui lui permet de dégainer avant les autres pour ramener des joueurs libres ou en manque de temps de jeu.

La trêve de la coupe du monde a ainsi sonné. Les olympiens, après un mois d’octobre catastrophique niveau resultat et efficacité, se sont relancés en battant coup sur coup Lyon puis Monaco, mais ne sont toujours pas sur le podium, objectif fixé du début de saison. Le championnat reprendra le 29 décembre, soit juste avant le début du mercato. Un mercato que Pablo prépare déjà activement, soyez en certain. Cet effectif souffre de manques. Il faut reparer, préparer, renforcer. Certains joueurs ont déçu ou ne se sont pas adaptés à Tudor, qui lui ne s’adapte à rien d’autres qu’a lui même et sa seule idée directrice, mais c’est aussi pour cela qu’on l’a fait venir. Une idée directrice qui assure le spectacle et permet de regarder n’importe quelle équipe dans les yeux pendant une bonne partie du match. Mais une idée qui pompe de l’énergie et laisse beaucoup de joueurs sur le bord de la route.

Le changement, c’est encore pour maintenant: il était une fois la révolution permanente. Hasta siempre !