Bamba triste (OM-Rennes : 1-0)

J’me sens
Comme une bamba triste
Comme une Marseillaise en mineur jouée par un flûtiste autodidacte, sans tact
J’me sens
Comme un producteur gros cigare qui lit le score à l’envers
Et en plus qu’a perdu son chien policier celui qui lui touche le pied
Chaque fois qu’c’est l’premier temps

J’me sens
Définitivement
Comme une bamba triste
Définitivement
Comme une bamba triste

J’me sens
Comme un accord yougoslave
Auquel on aurait cruellement interdit l’entrée d’la Belle Ferronnière
J’me sens
Comme Pierre le preneur de son
Qui rit sans envie parce que le client lui dit « écoutons hydrophilement »

J’me sens
Définitivement
Comme une bamba triste
Définitivement
Comme une bamba triste

J’me sens
Comme un publiciste transjordanien qui s’est dit plutôt mourir que Pluto Mickey
J’me sens
Comme un clip muet
Où les seuls mots intelligents viennent d’un académicien qui dit
« Je flippe, je flashe, je suis cool et j’ai les moules ainsi qu’les boules maman »

J’me sens
Définitivement
Comme une bamba triste
Définitivement
Comme une bamba triste
It feels
Definitly
Comme une bamba triste

It feels
Definitly
Come una bamba triste
J’me sens
Comme un vendeur d’instruments d’musique auquel on vient d’rapporter une guitare
Parce qu’elle sonne pas comme celle de Van Halen
J’me sens
Comme les quatre saisons de Vivaldi
Après un compte donné très fort et en Allemand (eins, zwei, drei, vier)

Oh, j’me sens
Définitivement
Comme une bamba triste
Définitivement
Comme une bamba triste
Définitivement
Comme une bamba triste
Définitivement
Comme une bamba triste

Paroliers : Pierre Jean Maurice Billon / Eric Bouad
Paroles de La bamba triste © Ed. Musicales Freesias