Etre Roi de ses Humeurs (vol.3): Shine on your crazy diamond

1. The dark side of the moon:

OM-Monaco. Match nul qui porte si mal son nom, avec ses 2 mi-temps, comme les 2 faces de la lune. Le côté sombre en première, où l’OM s’est fait bouger comme jamais cette saison, et le côté éclairée ensuite, quand nous avons enfin joué notre jeu et rouleau compressé notre adversaire. Au menu, la Var qui fait jolie mais qui ne sert à rien. Pigs on the wing….Et un Alexis Sanchez tellement précieux. Run like Hell. Le talent doublé de la gnaque, le goût de l’effort. Un modèle, un exemple pour les autres. Buteur samedi, le joueur était partout sur le terrain, mais il venait à manquer dans la surface adverse. Un mal qui sera peut être résolu avec le recrutement imminent d’un avant centre. Vitinha, samedi soir, je ne te connaissais pas mais je chantais pour toi: Wish you were here.

2) Ummagumma:

Prématuré aujourd’hui. Je reviendrai, au moment d’affronter Paris en Coupe, pour parler des buts que nous allons marquer à Gianluigi Ummagumma.

3) Money

Bonne route Bamba, et bienvenue à Vitinha, notre nouvel avant centre, et l’objet de tous nos espoirs ce soir. Le joueur de 23 ans a atterri à Marignane déjà, ce qui rassure tous ceux qui craignaient qu’il prenne le même avion que Jardel, et le transfert devrait être officialisé incessamment sous peu, une fois passé la visite médicale. Après le refus de Moffi, Pablo et Javier se sont donc tournés vers le grand espoir qui menait l’attaque de Braga. Clause libératoire, le temps qui presse, Time, les anglais qui s’immiscent dans l’affaire comme si le mercato était leur promenade, on envisage le plan F, le plan G, le planté là sans autre avant centre jusqu’à la fin de la saison. Ça grince par ci, ça fait de l’huile par là, on se retrouve le jour de fermeture sans réel levier de negociation, et certainement pas en position de force. Mais le joueur donne sa préférence à notre projet. Cela tombe bien, notre projet est ambitieux. 30 millions, plus ou moins, avec les bonus. Money: new car, caviar, four star, daydream think i’ll buy me a football team… Bienvenue mon petit. En espérant que le tarif ne soit pas trop lourd à porter sur ses épaules, et qu on ne lui balancera pas le prix de son transfert dans la gueule à la première vendange…

4) The great gig in the sky

Alors on ne va pas s’amuser à dresser un bilan du mercato si tôt, alors que 2 de nos 3 recrues n’ont même pas encore commencer à jouer. On peut toutefois, et sans l’avoir mauvaise, la foi, constater que nous avons fait de la place et réduit l’effectif comme cela était annoncé dès le départ. Au rayon départ, Gerson, Luis Suarez, Bamba Dieng, Touré et Gueye en prêt sans OA, soit des éléments sur lesquels Igor ne comptait pas et qui avaient un temps de jeu reduit. Dans le panier en revanche: Malinoskyi, que l’on a déjà pu voir à l’œuvre. Ounahi, milieu polyvalent qui a éclaboussé le monde de son talent pendant la coupe et qui avait été tres bon contre nous la saison dernière. Oui, depuis 1994 et un recrutement bulgare, nous sommes méfiants sur ce qui brille au mondial, et beaucoup pensent regrettable de prendre un joueur qui a 3 bons matchs à son actif. Oui, mais quels matchs… On jugera sur pièce de toutes façons, mais en attendant ce n’est pas donné à tous les joueurs de briller autant en coupe du monde, surtout face à la Croatie, l’Espagne, la Belgique. Les derniers olympiens à avoir fait un bon match en coupe du monde, c’étaient qui? Guendouzi? Veretout? Et non, malheureusement pour eux. C’etait Valbuena et c’était Ayew. C’était 2014, et cela ne nous rajeunit pas…

Bienvenue à lui donc. Et bienvenue à Vitinha. Un bel investissement sur ce mercato. A la hauteur de notre ambition. A la hauteur de notre volonté de côtoyer bientôt les étoiles pour donner un concert dans le ciel: The great gig in the sky ! Les comètes me passent une à une au travers de la tête. On prend les matchs les uns après les autres, marche après marche, brique apres brique dans le mur. One of these days, nos succès passés retrouveront un Echoes.

Pour conclure, comme l’écrivait Camus au début de la Chute: « Etre roi de ses humeurs, c’est le privilège des grands animaux ». Un mercato qui se finit bien, la confiance en une victoire demain contre Nantes. Mon club de fadas: Shine on your crazy diamond. La vie est belle et l’humeur est si bonne, et si légère. Nous avons faim de victoires: rooaaaaarrrr !