OM- Psg: Pas Né Sous La Même Étoile

La vie est belle,le destin s’en écarte, personne ne joue avec les mêmes cartes, le berceau lève le voile, multiples sont les routes qu’il dévoile: TANT MIEUX, on n’est pas né sous la même étoile.

Déjà, faudrait il qu’ils en aient une, d’étoile. Mais la notre, aussi belle soit elle, et gravé dans l’éternité, commence un peu à dater, à l’image de notre armoire à trophées qui prend la poussière depuis 10 ans que nous n’avons rien gagné. Nous avons faim de titres, et une soif immense d’émotions. Sauf que ce sont nos illusions qui ont le plus souvent, malheureusement, ces derniers temps, été ramassées à la petite cuillère. Ça se passe comme ça, chez le Mac Court également.

Huitième de finale de Coupe de France. L’OM reçoit donc le Paris Saint Germain. Paris et ses stars, même s’il manquera la tête de gondole. Paris et ses millions, et son système d’arrosage. Paris accroché à son ruisseau comme un chien à son maître. Paris la capitale, le capital, le capitaine perd les pédales. Paris que l’on a l’ambition de vaincre chaque saison, mais nous comptons depuis dix ans nos victoires sur un seul doigt de la main. Paris, QSI, et l’empire du côté obscur. Paris que l’on déteste souvent. Paris que l’on regarde en general au loin devant. Paris, que l’on accueille ce soir avec l’envie et le mistral, et autant en emporte le vent: le mistral gagnant.

On pouvait rêver d’un tirage plus aisé, mais quand on déclare tout au long de la saison que la victoire en coupe fait partie de nos objectifs, il faut bien accepter de rencontrer les adversaires les plus compliqués. Cela tombe bien, on est servi. Et au Vélodrome, dans une fusion qui nous sied si bien. Ready or not, here I come. Here IAM. Pour poursuivre la Saga, nous saurons recevoir…

Nous saurons recevoir, 3 jours seulement après avoir reçu une fessée. Digérée ou non, accidentelle ou symptomique de nos forces et faiblesses, nous serons vite fixés et la page doit se tourner pour se concentrer sur cet immense défi à relever. Un match que nous jouerons sans Bailly ni Balerdi, suspendus, et sans Tavares blessé pour 1 ou 2 semaines. Nous touchons ici la limite de cet effectif. Nous avons des joueurs polyvalents, mais nous n en avons peut être pas assez, et à moins de cloner Kolasinac pour qu’il joue à 2 postes simultanément, Tudor va devoir allez chez Monsieur Bricolage pour combler les trous de son système immuable. Ou chez le dentiste. Et quand nous voulons être roi de France, il faut bien savoir poser correctement une couronne.

OM- Paris. Huitieme de finale de Coupe de France. A la recherche du temps perdu. A la poursuite du bonheur comme le plus brillant des diamant vert. Passionnément, à la folie. Un match pour s’élever au dessus du temps. Un match pour marquer l’Histoire, et en raconter une belle. L’histoire de l’OM, guidé par Tudor, qui aura mis Paris à terre avec son football uppercut et ses joueurs au grand cœur. Il nous faudra toutefois bien plus d’ingrédients que la force et le courage. Il nous faudra surprendre l’adversaire, et un maximum d’efficacité dans les deux surfaces. Il nous faudra retouver plus de justesse technique que ce que l on a montré sur les trois derniers matchs. Il nous faudra une concentration maximale, et surtout garder un certain équilibre quand nous partons à l’abordage. Il nous faudra enfin convertir nos occazes et terminer le match sans amertume ni regret.

Ce n’est qu’un huitième de finale, mais c’est tout de même un peu plus. C’est une étape importante vers un titre. C’est une ambition à confirmer. C’est une dynamique qui pourrait nous pousser jusqu’au mois de mai. C’est un travail de longue haleine à exacerbé. C’est une ivresse à partager. Et c’est une identité, olympienne, à afficher au plus haut. La vie est belle, le destin s’en écarte, personne ne joue avec les mêmes cartes. Le berceau lève le voile, multiples sont les routes qu’il dévoile : TANT MIEUX, on n’est pas né sous la même étoile.

Allez l’OM, de tout mon cœur 💙🤍