Les Fausses notes. Clermont-OM : Virée entre potées.

Les plats principaux :

LOPEZ 7 : Fini le charisme de la crevette, on sait quand Pau est présent, et quand il est paella. Il boxe comme on riz: le costume est parfaitement à sa thaï. A ce rythme, on n’est vraiment pas prêt de se réchauffer une portion de Blanco, autrement appelé la banquette de Pau.

BALERDI 4: Comme à la cantoche, le bâtonnet Croustibat argentin fait encore tache dans la bouillabaisse, et son niveau est comme la sauce, il rouille. Le servir surgelé était en sus une faute de goût.

GIGOT 7: Découpé en tranches jusqu’à l’os, on l’a entendu crier « aiiiiil ».

KOLASINAC 7: Steakhouse à la sauce BBQ, Kolasinac enfile les attaquants adverses comme des brochettes de bœuf mariné.  » Je mache mais j’avale pas ! » On les retrouvent plus tard sur le terrain, perdus, hagards, recrachés comme de la vulgaire viande hachée.

CLAUSS 5 : En première mi temps, il a remplacé Tavares à gauche comme le veggie Burger au steak de soja et sauce avocat remplacé le whopper. Un peu plus de goût ensuite, à droite, même s’il ne semble toujours avoir la frite au menu. Pas encore une prestation de luxe potatoes.

ÜNDER 7: Aprés avoir découpé les attaquants clermontois en fines lamelles, il a enfilé toute la défense en brochette. Finit le match avec de la sauce blanche et du ketchup plein le front.

RONGIER 6,5: Le pot au feu, tout flamme, capitaine. Pas le genre à prendre le bouillon. Moins de technique, mais il y met tous les ingrédients. La récupération, c’est bien plus qu’un os à Rongier.

VERETOUT 6.5: Un bon repas n’est rien s’il n’est pas accompagné (au moins) d’un verre de vin. Ni piquette beaujolaise, ni Château Margot, mais un bon vin de table. « Vous avez les papiers du véhicule s’il vous plaît ? Veuillez souffler dans le ballon ! »

MALINOVSKI 6 : On le savait en l’intégrant à la brigade, les spécialités de Ruslan sont surtout faites à base de… PATATE !!!
Mais une petite variation sur le thème de la praline lobée en guise de dessert n’est pas pour lui déplaire apparemment. Du brutal et du soyeux.

GUENDOUZI 5 : « Oooh Igor, où as tu mis la vinaigrette ??? Car la salade frisée sans sauce j’ai du mal… Bon laisse tomber, retire la de table et rentre la dans le frigo ».

SANCHEZ 7,5 : On est tous là à attendre qu’Alexis nous serve son habituel Chili, bien épicé, bien costaud. Mais, mais, mais… Pour l’occasion, El Nino avait prévu une petite surprise pour nos chers amis clermontois. Deux piments. Un en fin de première, un en fin de seconde. C’est pour lui… Ça lui fait plaisir…

Les amuses gueule :

MBEMBA 6 : le Demi Dieu de la cuisine congolaise a remplacé l’apprenti pizzaiolo argentin à la mi temps et notre palais a tout de suite senti la différence. Comme à son habitude notre Apollon des fourneaux n’a rien laissé passer. Il nous donne tellement chaud lorsqu’il broie ses adversaires en mode moulin à poivre de Timut qu’on voudrait bien lui faire cuire un oeuf au plat et du bacon sur le torse. M.59%.

KABORÉ 4,5 : quand c’est trop tôt, c’est trop tôt… Le gibier ça ne se consomme pas de suite et a besoin de maturation…
Comment faire un bon « dry aged kabore »?
1* rendez Issa hermétique aux critiques
2* laissez le vieillir sur le banc aux contacts des autres viandes faisandées telles que Payet
3* sortez le avec parcimonie en fin de repas

BAILLY 7 : le temps de cuisson d’un bon Gigot c’est 7h. Celui d’un rôti de Bailly c’est 7 matchs pour obtenir une viande fondante et délicate à souhait. A découper avec beaucoup de précaution pour pas enlever trop vite la ficelle, sinon toute la viande s’effiloche, le jus dégouline et le plat est juste bon à jeter à la poubelle. Servit avec une sauce à la menthe made in Manchester.

OUNAHI 5 : Avec ses cuisses de poulet il semblait égaré au milieu des jambonneaux. Mélangez le à la farce on ne sent pas un goût différent.

VITINHA 5: A 32M la passe il semble avoir du mal à se mettre au bouillon marseillo-croate pour l’instant. Reste à savoir si la morue peut réussir à s’associer avec la bouillabaisse, mieux que le lion avec le cafard.

Les digestifs :

IGOR 8 : lui aimer plat très nourrissant comme dans village natal ; beaucoup mouton mort, beaucoup patates, beaucoup haricots même si donner gaz. Chaleur, force et rire avec camarades joueurs ; surtout rire quand Jordan tout vomir sur pieds à Mattéo.

LONGORIA et RIBALTA 8 : le maître cuisinier et le sommelier suprême, les deux êtres rêvés par beaucoup d’autres restaurants. Ceux que l’on veut débaucher coûte que coûte, car ta fréquentation est en chute libre… Ceux qui peuvent marier du sucré, du salé avec n’importe quel vin…

PAYET Non Noté : « Pitain Paulo, c’est toi qui a laissé le rougail au fond du congel ? Tu peux le jeter maintenant… Pffffff… »

TAVARES Non Noté : « Psssittttt, viens Nuno, tiens le no-nos. Ah zut c’est vrai , il n’a plus de dents, Paulo mène moi le lait et les croquettes stp. »

MANDANDA Non Noté : « Je méritais d’être invité ☝️ »

JMA Non Noté : « Allez Monsieur Jean Michel, je vous éteins canal + sport 360. Il est presque minuit et vous n’avez toujours pas touché à votre purée… Monsieur Noël lui, meme s’il bave en ma presence, a tout fini. »

Les CRS 10 : 🔞Comme le répétaient sans cesse Maïté dans la Cuisine des mousquetaires, et Christopher Waltz dans Inglourious Bastards, la cuisson au gaz c’est encore ce qu’il se fait de mieux pour cuisiner des produits du terroir. 🙅

Ndlr : Merci aux potos pour ce beau banquet collectif.